Auteur : Simon LEGASSE.
Tome 12 - Colonne 2627
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Titre de l'article : PURETÉ — PURIFICATION.
Début de l'article :
— I. Écriture sainte.— II.
Tradition spirituelle.
Ancien Testament et judaïsme.
tabou: cf. G. Van der Leeuw,
La religion dans son essence et ses manifestations, 2
eéd., Paris, 1970, p. 30-39). L'impur doit être distingué du sacré. Celui-ci appartient au domaine du divin d'où l'impur est justement exclu. En revanche, le profane (
profanum: « devant l'enceinte sacrée »), qui échappe à la sphère du sacré, peut y accéder, « tandis que ce qui est sacré peut très bien devenir impur, et doit même le devenir dans une religion différente exclusive, puisque tout ce qui est sacré dans un culte est nécessairement une abomination pour ceux qui le condamnent » (M.-J. Lagrange,
Études sur les religions sémitiques, 2
eéd., Paris, 1905, p. 152). Mais impur et sacré ont un caractère commun : ce sont des qualités dangereuses. D'où la nécessité de s'en garder et, si un contact a eu lieu, d'en supprimer l'effet grâce à des rites appropriés.
tamé'; LXX :
akathartos), auquel s'oppose le « pur » (
tahôr; LXX :
katharos) a partie liée avec le culte. Les règles de
Lév.11-15 concernant les animaux purs et impurs (ch. 11), la femme accouchée (ch. 12), la lèpre (ch. 13-14) et les impuretés génitales (ch. 15) ont été insérées dans un contexte déjà formé où l'on traite des obligations et irrégularités relatives au culte. Ainsi, la législation sacerdotale, assimilant...
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