Auteur : Andrea M. ERBA.
 
Tome 12 - Colonne 2681
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Titre de l'article : QUADRUPANI (CHARLES-JOSEPH), barnabite, 1740-1807.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— Né à Induno Olona (Varese) le 14 juillet 1740, Carlo Ardito Quadrupani prit l'habit chez les Barnabites le 2 janvier 1757. Il fit profession au noviciat de Monza (Milan) le 3 janvier 1758, prenant alors le nom de Carlo Giuseppe. Il poursuivit des études de philosophie et de théologie à Milan, puis à Pavie durant 3 ans de 1761 à 1763, et fut ensuite ordonné prêtre. Envoyé à Lodi il y enseigna la philosophie de 1764 à 1766, puis fut rappelé à Milan pour être maître des clercs barnabites et prédicateur officiel. Dès lors et durant 40 ans environ, il se consacra à la prédication des exercices spirituels, aux missions populaires, aux prédications de carême, dans les principales villes italiennes : Naples (1767-1768), Rome (1769 et 1771), Milan, Venise, Udine, Bergame, Verceil, Novare, Turin, Gênes, etc. La renommée de son éloquence lui valut d'avoir son portrait gravé, avec l'épigraphe suivante : « Orator tota Italia celeberrimus ». De 1780 à 1785, il remplit la charge de supérieur à San Alessandro de Milan, et de 1791 à 1794 il fut provincial de Lombardie. Dans ses dernières années, il se consacra entièrement au ministère et à la prédication de retraites au clergé, aux religieuses, ainsi qu'aux missions populaires ; C.G. Scotti énumère plus de 107 prédications de ce genre (Elogio…, p. 43). Il mourut le 14 juillet 1807, dans son pays natal, où il s'était retiré après les fatigues du Carême donné à Plaisance. De son vivant, ses admirateurs firent imprimer deux recueils de poésies en son honneur, tandis que, l'année qui suivit sa mort, son confrère Scotti publiait un Elogio dans un style rhétorique et ampoulé, plein d'admiration pour « l'homme de Dieu » qu'il avait connu et aimé.
2. ŒUVRES.
— Quadrupani est l'un des barnabites les plus représentatifs de sa génération, non pas tant pour la culture théologique et l'érudition ecclésiastique, si répandues dans la deuxième moitié du 18e siècle, que pour sa vie de piété sincère, son intelligence, le discernement des esprits, le zèle, les « lumières et le courage » pour répandre le Règne de Dieu. Sa pensée n'a rien de difficile ni de...

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