Auteur : Costanzo CARGNONI.
Tome 12 - Colonne 2702
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Titre de l'article : QUARANTE-HEURES.
Début de l'article :
— 1. Origines.— 2.
Développement et diffusion.— 3.
Spiritualité.— 4.
Conclusion.
Origines des Quarante-Heures.
La Civiltà Cattolica, t. 68, 1917 à t. 70, 1919 ; en volume :
L'orazione delle Quarantore e i tempi di calamità e di guerra, Rome, 1919). Cette histoire s'enracine profondément dans l'antique coutume chrétienne du jeûne prolongé et de l'abstinence durant les derniers jours de la Semaine Sainte, en souvenir du temps où « caro Christi in monumento requievit » (Augustin,
Epist.36, 13, 31, CSEL 34/2, p. 60), et dans la liturgie de l'adoration de la croix, puis du Crucifié. On y adjoignit très vite d'autres pratiques, comme les veillées de prière, à la fin du 10
esiècle, lorsque vint s'ajouter à l'adoration du tombeau du Christ celle du Saint Sacrement exposé dans un « reposoir » (cf. J.A. Jungmann,
Die Andacht der vierzig Stunden und das heilige Grab, dans
Liturgisches Erbe und pastorale
Gegenwart,Innsbruck, 1960, p. 295-315 ; H. Thurston,
Lent and Holy Week, Londres, 1904, p. 110-48). On sait, par exemple, qu'à Aquilée, jusqu'au 12
esiècle, on avait l'habitude de déposer, dans le côté de la statue (
simulacro) du Rédempteur crucifié, attachée avec des bandelettes, une custode contenant le Saint Sacrement. Ainsi en fut-il à Zara (Dalmatie) vers 1214, avec les
Battutide Saint-Sylvestre, puis au 14
esiècle, avec les Tertiaires franciscains. Après une procession le soir du Jeudi Saint, et jusqu'à midi le Samedi Saint, on adorait le Corps du Christ, déposé dans un ciboire recouvert d'un voile, exposé sur l'autel comme sur un trône, rappelant le sépulcre où le Seigneur aurait reposé précisément quarante heures d'après le calcul de saint Augustin (
De...
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