Auteur : FEDERICO DELL’ADDOLORATA.
 
Tome 6 - Colonne 311
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Titre de l'article : GERMAIN DE SAINT-STANISLAS, passioniste, 1850-1909.
Début de l'article :
— Né à Vico Equense (Naples) le 17 janvier 1850, Vincenzo Ruoppolo fit ses études classiques à Naples et entra au noviciat des passionistes de Rome en 1865. Son maître y fut Bernardo Maria di Gesù Silvestrelli. Il poursuivit ses études théologiques à Rome, puis à Ère-lez-Tournai (Belgique) à partir de 1870 ; il y fut ordonné prêtre le 3 novembre 1872. Après quelques années de ministère en France (Boulogne-sur-Mer, Bordeaux), il rentra en Italie (1876) pour enseigner dans les maisons de formation de la congrégation. En 1884, il fut élu secrétaire général des passionistes, charge qu'il remplit jusqu'en 1890. Postulateur général (1890-1909), consulteur provincial (1905-1908), consulteur général (1908), visiteur apostolique de plusieurs diocèses de Toscane et de Calabre, telles furent les dernières charges qu'il occupa jusqu'à sa mort survenue le 11 décembre 1909, à Rome. Germain de Saint-Stanislas est inséparable de sainte 312 Gemma Galgani † 1903, dont il fut le directeur à partir de 1900 ; onze de ses lettres sont éditées dans les écrits de la sainte (Lettere ed estasi.., Rome, 1909 ; 4e éd., 1917 ; des extraits sont aussi donnés dans les éditions suivantes). Notre passioniste fut le premier et demeure le plus édité des biographes de Gemma (Biografia della serva di Dio Gemma.., Rome, 1907 ; nombreuses éditions et traductions, plus ou moins remaniées, jusqu'à nos jours). La direction de Germain fut doublement difficile, d'abord en raison des hauts états spirituels de Gemma et de leurs retentissements psycho-somatiques, ensuite parce que le confesseur habituel de la sainte, Mgr Giovanni Volpi (1860-1931), ne fut pas toujours du même avis que Germain. L'intervention du passioniste, d'abord prudente, fut heureuse ; Gemma avait besoin d'être rassurée sur l'origine de ses états, sur l'aspect secondaire des phénomènes extraordinaires, et de recevoir la direction plus haute que demandait sa sainteté. On se reportera à sa notice (col. 183-187). Sans s'arrêter aux ouvrages d'archéologie et de philosophie de Germain de Saint-Stanislas, on lui doit l'édition de vingt-six lettres de saint Gabriel de l'Addolorata † 1862 (Lettere ed altri scritti spirituali del.., Rome, 1896) et sa biographie (Vita...

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