Auteur : Constantin BECKER.
 
Tome 13 - Colonne 54
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Titre de l'article : RAITZ VON FRENTZ (EMMERICH), jésuite, 1889-1967.
Début de l'article :
— Né le 8 décembre 1889 à Karlsruhe, Emmerich Raitz von Frentz était fils d'officier. A Trèves, il fréquenta le Gymnasium et y étudia la théologie pendant deux semestres, avant d'entrer le 19 avril 1909 dans la Compagnie de Jésus. Après les études de philosophie et de théologie et l'ordination sacerdotale (1er juillet 1917), il entreprit des études spéciales de psychologie à Rome et à Vienne, où il fut reçu docteur. Écrivain et père spirituel, il déploya son activité à Sankt Georgen (Francfort), à Münster et à Cologne. En raison d'une longue maladie (sclérose multiple), il dut renoncer à la vie active. De 1949 à 1960, il fut aumônier à Kapellen am Niederrhein. Jusqu'à la fin gai et de bonne humeur, il mourut dans l'espérance chrétienne le 19 mai 1968 à Münster. C'est sur Robert Bellarmin que Raitz von Frentz écrivit son premier livre, pour la préparation de la béatification (Fribourg/Br., 1921). Divers articles sur les écrits ascétiques de Bellarmin et sur « Prière et contemplation » d'après Bellarmin (dans ZAM et Stimmen der Zeit) manifestent son intérêt pour le nouveau docteur de l'Église. La question de l'abnégation chrétienne semble avoir retenu l'attention de Raitz von Frentz ; il publia en 1936 Selbstverleugnung où il s'efforçait d'élucider la notion en recourant à l'Écriture et à la Tradition. De lui encore, Von der einen katholischen Aszese ; Kann Gott an der Abtötung der Frommen Freude haben ? ; Selbstverleugnung oder Selbstveredelung ? ; Von leidender Tugend Lebenskraft. Ces études n'étaient pas sans rapport avec la pensée de l'auteur sur la psychologie de la religion. Il s'agissait pour lui de joindre l'un à l'autre dans la spiritualité, appelée alors « Aszetik », le savoir ancien et le savoir nouveau, comme l'avaient fait B. Rossignoli (1547-1613) dans sa Disciplina christianae perfectionis et ensuite A. Rodriguez, L. de La Puente (DS, t. 9, col. 266-76) et A. Le Gaudier (DS, t. 9, col. 529-38), et en une époque plus récente, O. Zimmermann, F. Tillmann, Fr. Jürgensmeier et A. Tanquerey. En ce domaine, il se montrait très attentif aux fondements scripturaires et dogmatiques de la vie...

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