Auteur : Pablo Maria GARRIDO.
 
Tome 13 - Colonne 70
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Titre de l'article : RAMÍREZ (SANTIAGO), carme † 1602.
Début de l'article :
— Né à Tolède, Santiago Ramírez fit profession, à une date inconnue, chez les Carmes du couvent de sa ville natale (et non chez ceux du grand couvent de Naples, comme on l'a écrit). Il passa assez vite en Italie, peut-être comme aumônier militaire des troupes espagnoles ; selon Ventimiglia, il aurait été un conseiller estimé du général Marco Antonio Colonna. Il resta en Italie tout le reste de sa vie : professeur en divers centres d'études de son Ordre, prédicateur de renom dans les principales villes (Rome, Naples, Milan, Ferrare et Urbino), il fut aussi régent des études au grand carmel de Naples et consulteur du tribunal de l'Inquisition. Les Archives générales de l'Ordre (Rome) le montrent assistant au chapitre de la province de Naples le 24 mai 1592 : il y est élu délégué au chapitre général (II C.O. 1/4 : Reg. Caffardi et Chizzola 1579-1592, f. 113v, 114, 120v) ; il est dit déjà maître en théologie. Il assiste au chapitre général de Rome en 1593 et y est élu provincial titulaire de Bohême, charge dans laquelle le chapitre général suivant le confirmera en 1598 (Acta cap. gen. Ord. Carm., t. 1, Rome, 1918, p. 575, 581, 583, 586 ; t. 2, 1934, p. 5). Dès avant 1598, il réside au couvent de Milan (cf. lettre du général Enrico Silvio, 28 décembre 1597 ; Archives gén., II C.O. 1/8 : Reg. Chizzola et Silvii 1594-1598, f. 184v) ; il y est encore quand Silvio visite ce couvent le 25 juillet 1599. Comme provincial titulaire de Bohême, il prit part au chapitre provincial du 21 juin 1600 et y fut élu second définiteur (Archives gén., II C.O. I/9 : Reg. Silvii 1598-1602, f. 156v, 209v, 210rv, 214r). Il mourut peu après, le 20 février 1602. Outre deux volumes de sermons de carême et un autre pour les dimanches de l'année (mss, couvent des Carmes de Turin), Ramírez publia avant sa mort un Trattato della custodia della lingua, principalmente contro quatro vitij, biastemm(i)a, detrattione, maledittione, et parole dishoneste (Milan, s d et 1602) ; nous n'avons pu le retrouver. Selon Pérez de Castro, dans la dédicace au comte de Haro dont il se dit le confesseur et le père spirituel, l'auteur fait allusion à la confrérie de Sainte-Agnès qu'il a fondée à Milan pour lutter contre les blasphèmes et à celle du saint scapulaire du Carmel...

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