— Né dans la ville d'Ecija (Andalousie) vers 1612, Pablo Ramírez de Bermudo entra chez les Mercédaires au couvent de sa ville natale, où il fit profession le 18 octobre 1628.

Il fut régent des étudiants au couvent de Séville durant de nombreuses années, commandeur d'Ecija deux fois trois ans, qualificateur du Saint-Office, examinateur synodal de l'archevêché de Séville et, en 1662, provincial d'Andalousie. Il mourut à Séville le 10 novembre 1669. On l'a dit bon théologien et moraliste, homme spirituel et pénitent, sage directeur spirituel.

Il laissa manuscrit un petit ouvrage, Govierno espiritual para el Alma que desea en la Religion vivir vida perfecta (Madrid, 1676, 198 p.) ; c'est une sorte de dictionnaire spirituel présentant sous 60 rubriques alphabétiquement disposées les vertus et les défauts de la vie religieuse, depuis l'Agradecimiento jusqu'à la Voluntad propia ; on y remarque celles qui exposent l'Amor de Dios et l'Oración. Toute l'oeuvre est marquée par l'influence de Thérèse d'Avila, souvent citée et que l'auteur appelle « mi santa Madre ».

Matías Tamariz, Descripción de la fundación del convento de Ecija…, Madrid, B.N., ms 2443 ; voir aussi le ms 2441. — Juan de Rojas, Compás de Perfectos, Madrid, 1683, p. 303. — A. Hardá y Muxica, Bibliotheca scriptorum Ord. B.M. de Mercede, complétée par Arqués y Jover, ms aux Archives de la Merci, Madrid. — G. Placer López, Bibliografía Mercedaria, t. 2, Madrid, 1968, p. 568-69. — DS, t. 1, col. 1175 ; t. 10, col. 1035.

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