Auteur : Alain LAUTEL.
Tome 13 - Colonne 72
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Titre de l'article : RAMSAY (ANDRÉ MICHEL), 1686-1743.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Écrits et doctrine.La connaissance du « mystérieux » chevalier de Ramsay a beaucoup progressé au 20
esiècle. La première étude approfondie le concernant parut en 1917, dans la thèse qu'Albert Cherel consacra au prestige et à l'influence de Fénelon au 18
esiècle en France. C'est d'ailleurs surtout en tant que préfacier et coéditeur des oeuvres de l'archevêque de Cambrai, et de défenseur de sa mémoire, que cet Écossais continue d'intéresser les esprits sérieux. Il doit énormément à Cherel, qui, en lui consacrant plusieurs chapitres en tête de son étude, l'a confirmé dans sa fonction d'huissier du domaine fénelonien. En 1952, G.H. Henderson, qui avait eu accès en Écosse à des correspondances privées inconnues de Cherel, publia
Chevalier Ramsay, sans notes, avec des indications de sources globales ou incidentes. Pour de nouveaux progrès, il faudrait procurer une édition des correspondances utilisées par Henderson, et traiter de la même manière le second recueil de lettres reçues ou envoyées par Jeanne Guyon, collection constituée par le marquis Gabriel-Jacques de Fénelon, qui contient de nombreuses missives d'origine britannique (Archives de Saint-Sulpice). Les
Anecdotes de la vie de Ramsay, « dictées par lui-même peu de jours avant sa mort » (ms, 23 p., bibliothèque Méjanes), comportent des inexactitudes mais aussi de précieuses indications.
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