Auteur : Marie-Angèle FONTOYNONT.
Tome 13 - Colonne 91
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Titre de l'article : RANQUET (CATHERINE), ursuline, 1602-1651.
Début de l'article :
— Née à Lyon le 14 mai 1602, Catherine était la seconde fille d'un foyer où l'Évangile était vécu et les pauvres esiècle. La vie intérieure de Catherine s'approfondit, son attrait pour l'humilité et la pénitence s'accrut. Elle fut chargée de la sacristie ; puis on lui confia la responsabilité des élèves pensionnaires. Le jour de sa profession (22 mai 1622), les épreuves spirituelles dont souffrait Catherine disparurent en un instant et elle demeura absorbée en la présence de Dieu à un tel degré qu'elle ne savait où elle était. Mère Renée, témoin de la montée spirituelle de Catherine et désireuse d'approfondir encore son esprit de détachement, la retira du pensionnat et la fit travailler à la cuisine. Catherine s'acquitta avec ferveur de son emploi. Une de ses paroles familières était : « Ha ! qu'il fait bon adhérer à Dieu ! », formule bérullienne (L. Cristiani,
La merveilleuse histoire…, p. 187-88). En 1623, les Ursulines de Grenoble, désireuses de s'établir en clôture, demandèrent au monastère de Lyon des religieuses capables de les aider dans cette transformation. Catherine, accompagnée d'une autre religieuse, fut choisie pour cette tâche et devint prieure à 21 ans. Une demande semblable lui fut adressée en 1627 par le monastère des Ursulines de Chambéry. Deux ans plus tard, elle fut chargée d'une fondation à Gap où elle ne resta qu'un an. A son retour à Grenoble,...
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