Auteur : Willibrord-Christian VAN DIJK.
 
Tome 13 - Colonne 165
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Titre de l'article : RAYMOND D’AVIGNON, capucin † 1681.
Début de l'article :
— Né dans la famille Tonduti, qui devait tenir un certain rang, car Raymond laisse voir qu'il connaît bien les ressorts de la société et de la politique de son temps. Raymond fait profession chez les Capucins de la province de Saint-Louis le 13 avril 1620. Il est engagé dans les missions organisées après la paix d'Alès pour la conversion des Huguenots. On le trouve à Barjac ; Alès, Nîmes, Orange, Cavaillon où il remplit entre 1630 et 1655 les fonctions de gardien. Il avait été aussi lecteur de philosophie et de théologie à Arles de 1633 à 1641. En 1655 il est élu provincial d'Avignon et supérieur des missions des Capucins auprès des Huguenots, assiste au chapitre général à Rome en 1656, et sort du provincialat en 1658. Gardien d'Arles, d'Avignon, élu 3e définiteur provincial en 1665 et 1670, il meurt en Avignon le 25 janvier 1681. Sa vie a été marquée par les difficultés de la mission des Huguenots et celles des affaires intérieures de l'ordre, notamment à propos de nouvelles Constitutions imposées par Clément IX, dont il prend la défense malgré l'opposition des religieux. Trois ouvrages sont attribués à Raymond d'Avignon. La politique de la Cour…, paru à Lyon à une date inconnue, semble être perdu. — David, le vray politique du ciel en la conduite du juste ; dans son Pseaume CXVIIIdivisé en trois parties (Lyon, Pierre Rigaud, 1652, in-4°, 765 p.). — Virgilianus christianus, slnd (1675 ?), centon de vers de Virgile appliqués au Christ (Christus patiens), à Marie Madeleine (Mulier fortis seu Magdalena pugnans in spelunca massiliensi) et à saint Bénézet (Pastor illustris), le constructeur du pont d'Avignon dont les restes furent translatés en 1675. Le David, devenu fort rare, mérite l'attention ; l'auteur y fait parler David s'adressant à Dieu en une paraphrase de son psaume. Quelques digressions s'insèrent dans ce monologue, où l'on ne trouve aucune citation d'autres auteurs, mais des allusions — souvent anachroniques par rapport à David — à d'autres passages scripturaires. Dans son Épître aux Ecclésiastiques en tête de l'ouvrage, Raymond appelle ce dernier...

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