Auteur : Emilio PANELLA.
 
Tome 13 - Colonne 343
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Titre de l'article : REMI DEI GIROLAMI, dominicain, † 1319.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine spirituelle.
1. VIE.
— Remigio dei Girolami fut un dominicain du couvent de Santa Maria Novella à Florence. Il avait pris l'habit au couvent Saint-Jacques à Paris en 1267-68, après avoir obtenu, dans cette même ville, la licence ès Arts. Il y continua sa formation et suivit les leçons de Thomas d'Aquin lors de son second enseignement, parisien (1269-1272). De retour en Italie et alors qu'il n'était encore que diacre, il fut nommé lecteur au couvent de Florence (vraisemblablement entre 1274 et 1276). Pendant environ quarante ans il exerça la charge de lecteur dans les couvents de la province romaine des Frères Prêcheurs (surtout à Florence, 344 mais aussi à Pérouse et dans d'autres villes). Bachelier sententiaire, il est de nouveau à Paris, de 1298 à 1300, en vue de la licence en théologie. Il obtient le grade de maître en théologie durant le pontificat de Benoît XI (octobre 1303-juillet 1304) avant que ce dernier n'ait restitué à l'Université de Paris (18 avril 1304) le droit de conférer le grade de licence en théologie, droit révoqué par Boniface VIII le 15 août 1303 lors du conflit avec le roi de France Philippe IV le Bel. A sa charge d'enseignant, Remigio ajouta une intense activité de prédicateur ; il fut nommé prédicateur général par le chapitre provincial de Florence en 1281. L'emplacement urbain du couvent, l'appartenance à la famille des Girolami, la participation aux soucis et aux luttes de la cité, amenèrent Remigio à s'intéresser à la vie de la commune et à jouer un rôle de conseiller théologique et de médiateur pour la paix durant les années les plus cruciales des conflits sociaux à Florence. Avancé en âge et affaibli, il se retira de l'enseignement et de la prédication ; il entreprit de mettre de l'ordre dans ses écrits et continua à « donner à tous des conseils humbles et fructueux », comme l'atteste la Chronique du couvent de Florence. C'est là qu'en 1319, après cinquante et un ans et dix mois de vie religieuse, il fut inhumé à Santa Maria Novella, « entouré de la dévotion admirative et singulière de tout le peuple de Florence » (Chronique).
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