Auteur : Albert AMPE.
 
Tome 13 - Colonne 502
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Titre de l'article : REYPENS (LÉONCE), jésuite, 1884-1972.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits.
1. VIE.
— Né à Mortsel (près d'Anvers) le 26 février 1884, Léonce Reypens fit ses humanités au collège des Jésuites de Turnhout. En septembre 1902 il entra dans la Compagnie de Jésus. Il suivit la formation de son Ordre dans les maisons d'Arlon, Tronchienne, Oudenbosch en Hollande, Anvers, Louvain. Après sa régence à Anvers, il fit des études de philologie germanique à l'Université de Louvain, ce qui le préparait à l'étude scientifique des textes spirituels néerlandais alors négligés. Sa thèse de doctorat sur le 3e livre des Noces de Ruusbroec (édition critique, 1914) offrait une étude complète, pour l'époque, de Ruusbroec ; elle ne fut pas éditée, mais ses parties principales furent publiées ultérieurement. Après ses études de théologie (ordination sacerdotale le 20 mai 1917) et sa troisième année de probation, Reypens fait deux ans de théologie ascétique et mystique à Louvain. A sa double formation philologique et théologique il joint un goût pour l'art et la beauté qui explique ses écrits poétiques, sa prose lyrique (par exemple dans ses « Heures avec le Christ », Christusuren), et aussi son apostolat auprès des artistes (fondation du mouvement « De pelgrim-beweging » après la première guerre mondiale) et ses essais sur le rapport entre l'art et la mystique. Après sa formation religieuse et intellectuelle, Reypens reçut le statut de scriptor, d'abord seul, puis en collaboration avec d'autres jésuites (D.A. Stracke † 1970, J. Van Mierlo † 1958 et J.B. Poukens † 1962) 503 dans le cadre de la « Ruusbroecgenootschap », équipe de travail assez libre à laquelle Reypens demeura toute sa vie attaché ; elle publia la revue Ons geestelijk erf (OGE, à partir de 1927) et la collection « Studiën en tekstuitgaven van OGE ». Reypens assuma aussi un apostolat de retraites ; il enseigna la théologie dogmatique à l'Université flamande pour dames à Anvers (1927-35 et 1941-44) et l'ascétique et la mystique au théologat de son Ordre (Louvain, Maastricht) ; en 1938 il remplaça l'instructeur de la troisième année de probation à Tronchienne. De ces deux dernières activités naquirent des textes...

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