Auteur : Santino RAPONI.
 
Tome 13 - Colonne 532
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Titre de l'article : RIBERA (EMMANUEL), rédemptoriste, 1811-1874.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— Né à Molfetta dans les Pouilles, le 2 mars 1811, Emanuele Ribera entra au séminaire diocésain à 12 ans. A 19 ans, il demanda à être admis chez les Rédemptoristes et fit profession le 16 avril 1831. Ordonné prêtre le 14 mars 1835, il se consacra aussitôt aux missions populaires jusqu'en 1839, lorsqu'il fut nommé maître des novices. En 1849, il fut transféré à Naples où il resta d'une manière presque ininterrompue jusqu'à sa mort, le 8 novembre 1874, déployant une intense activité apostolique comme directeur de conscience et propagateur de bons livres. Il comptait, parmi ses pénitents, Bartolo Longo, que d'une manière prophétique, il avait désigné comme instrument de la Providence. A la mort de Ribera, l'archevêque de Naples dit qu'il avait perdu « la colonne la plus solide de son Église ». Les procès informatifs diocésains eurent lieu de 1886 à 1897 ; le procès apostolique de 1914 à 1923. Sa cause fut introduite auprès de la Congrégation des Rites le 8 mai 1912. La vie spirituelle de Ribera, que B. Longo déclarait « le plus grand saint vivant de notre temps », est de la veine post-tridentine : forte tension ascétique, mais aussi grâces mystiques extraordinaires. Son confesseur durant 30 ans en fait le portrait suivant : « Âme douée d'un esprit d'oraison très fervent et d'une étroite union à Dieu, de rigide mortification des sens, de totale abnégation de soi-même et de total détachement des choses de ce monde, de zèle infatigable pour la santé spirituelle des autres, d'humilité profonde et de patience inaltérable dans sa longue et pénible maladie ». B. Longo voit en lui « un des plus grands ascètes modernes » ; et un autre, « un saint typique du moyen âge, un ‘fou de Dieu', ayant martyrisé la chair par les flagellations » (G. de Rosa). Mais, dans l'ensemble, Ribera fut une âme sereine, plongée dans l'amour de Dieu et le service du prochain, vivant des rudes pénitences dans l'équilibre alphonsien. Sa spiritualité est en relation étroite avec ses lectures spirituelles : il tirait des livres, pour lui-même et pour les autres, le meilleur profit. Il lisait de tout, depuis les Pères du Désert jusqu'aux auteurs du 18e siècle, avec...

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