Auteur : LOUIS-MARIE.
Tome 13 - Colonne 534
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Titre de l'article : RIBERA (FRANÇOIS), jésuite, 1537-1591.
Début de l'article :
— Né en 1537 à Villacastín (Ségovie), Francisco Ribera entra dans la Compagnie de Jésus en 1570. Il fut durant seize années professeur d'Écriture sainte au collège des Jésuites de Salamanque. Il mourut dans cette ville le 24 novembre 1591.
Il a édité ou l'on a édité après sa mort quelques-uns de ses commentaires bibliques ; beaucoup d'autres sont restés mss. Parmi les édités citons ceux sur les prophètes (Salamanque, 1587 ; éd. à Rome, Cologne, Paris, etc.), sur l'Apocalypse avec un De Templo(Salamanque, 1591 ; éd. à Lyon, Anvers, etc.) et sur l'épître aux Hébreux (Salamanque, 1598 ; Cologne, 1600). Ribera mérite une place dans l'histoire spirituelle pour avoir été l'un des confesseurs de Thérèse d'Avila (cf.
Vida40, 15) et surtout en raison de sa biographie, qui connut un ample et durable succès. Cette
Vida de la Madre Teresa de Jesús, fundadora de las Descalças y Descalços Carmelitas…(Salamanque, 1590) « se recommande par sa probité historique, par la piété simple et profonde qui anime ses pages et pour la bonne odeur des vertus de la Mère Thérèse que laisse sa lecture… Elle servit de modèle pour presque toutes celles qui ont été écrites ultérieurement et d'après elle fut élaboré le questionnaire des témoins des procès de béatification et de canonisation… Traduite en diverses langues, elle fut la première et la meilleure à faire connaître la Mère Thérèse de Jésus dans les pays étrangers » (Silverio de Santa Teresa,
Historia del Carmen Descalzo, t. 1, Burgos, 1935, p. XXXI). On sait que François de Sales tenait cette
Vieen haute estime et en recommandait la lecture (cf. P. Serouet,
De la vie dévote à la vie mystique, coll. Études carmélitaines, Bruges, 1958, p. 163, 405). Sur la valeur historique de l'ouvrage, compte tenu des critères de l'époque, le témoignage le plus indiscutable est celui du carme Jérôme Gratien de la Mère de Dieu, collaborateur le plus proche de sainte Thérèse dans l'oeuvre de la réforme et son confident le plus intime. Il remercie Ribera de l'envoi de la biographie en ces termes : « J'ai lu le livre que V.R. a écrit sur la vie de la Mère Thérèse de Jésus… Pour avoir reçu communication de ses pensées de manière...
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