Auteur : Michel de GALZAIN.
 
Tome 6 - Colonne 345
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Titre de l'article : GHIKA (VLADIMIR), prêtre, 1873-1954.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Né le 25 décembre 1873 à Constantinople, appartenant à la famille princière de Moldavie (actuelle Roumanie), Vladimir Ghika fit ses études en France (Toulouse, puis Paris) ; il y découvrit l'Église catholique, dans laquelle il entra au cours d'un voyage à Rome en 1902. En 1906, il fait aboutir l'introduction en Roumanie des lazaristes et des soeurs de Saint-Vincent de Paul ; il y crée aussi des associations de Dames de charité dans un esprit semblable à celui des « Louise de Marillac ». Cette époque de sa vie est surtout marquée par l'apostolat de la charité, secondairement par des démarches diplomatiques durant la première guerre mondiale. De retour en France, après celle-ci, il hésite longtemps à s'engager dans la voie du sacerdoce, est ordonné prêtre le 7 octobre 1923. Incardiné au diocèse de Paris, il reçoit la charge de l'église des étrangers de la rue de Sèvres, mais son apostolat s'étendra rapidement à tous les continents, jusqu'au Japon où il fonde un carmel. La France reste son port d'attache ; il fréquente l'abbaye bénédictine de la Source à Paris et, par les réunions de Meudon autour de Jacques et Raïssa Maritain, il exerce un réel rayonnement spirituel sur ceux qui y participent ; son apostolat s'étend du confessionnal de la rue de Sèvres au pavillon des lépreux de l'hôpital Saint-Louis et à Villejuif, dans la banlieue « rouge » de Paris. Il projeta une fondation mi-religieuse mi-laïque, sans règle écrite, destinée à répondre aux besoins les plus divers que l'événement présenterait ; l'essai qui fut tenté à Auberive, dans le diocèse de Langres, aboutit à un échec (cf J. Daujat, cité infra, p. 177-187). Surpris en Roumanie par la seconde guerre mondiale, il y resta volontairement ; surveillé, suspecté en raison de sa qualité de protonotaire apostolique que Pie XI lui avait conférée en 1931 et de sa fidélité à Rome, il fut accusé, jugé et condamné à trois ans de prison en 1952 ; incarcéré au fort de Jilava, il y mourut de privations et de mauvais traitements, le 16 mai 1954.
2. Œuvres.
— Vladimir Ghika, dont la culture philosophique, théologique, artistique était...

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