— Franciscain de la province Saint-Bonaventure de Toscane, Faustino Ghilardi, né à Pieve a Nièvole près de Pistoie, le 6 mai 1858, fit ses premières études au collège de Giaccherino (Pistoie) et prit l'habit de Saint-François au noviciat de San Cerbone (Lucques), le 5 août 1875, échangeant le prénom de Guglielmo contre celui de Faustino. Le 8 août 1876, il émit ses voeux simples, puis continua ses études dans les couvents de Bosco ai Frati (S. Piero a Sieve) et de Sienne, où il fit profession solennelle, le 6 novembre 1879 ; il fut ordonné prêtre, le 18 septembre 1880. Ses supérieurs le destinèrent à l'enseignement des lettres classiques, tâche qu'il cumula à diverses reprises avec les charges de sous-maître des étudiants, de maître des novices ou de gardien dans les maisons de San Romano Valdarno (1881-1883), de San Vivaldo-Montaione près de Castelfiorentino où il passa la grande partie de sa vie religieuse (1883-1897, 1907-1937), de San Cerbone (1897-1898), de Giaccherino (1898-1901), de Fucecchio (1902-1904) et de Calvario près de Pistoie (1904-1907). Le 29 octobre 1890, après avoir passé à Assise le concours des études littéraires, il fut promu lecteur général (Acta ordinis minorum, t. 9, 1890, p. 163). De 1911 à 1914, il 347 fut définiteur provincial. De janvier à mars 1912, il présida à Castel S. Elia (Viterbe) la commission de rédaction des nouvelles constitutions générales de l'ordre. Homme d'une profonde piété, F. Ghilardi avait trop le souci des âmes pour se laisser absorber exclusivement par l'enseignement et la formation des jeunes religieux. Il se dépensa sans compter auprès du peuple dans le ministère de la prédication, des confessions et de la direction spirituelle. Il se fit l'initiateur ou l'animateur inlassable d'Œuvres et d'associations pieuses comme la « Via crucis vivente », la « Pia unione Antoniana », la « Pia unione di S. Giuseppe pro moribundis ». Il propagea le culte de l'eucharistie, du Sacré-Coeur, de la sainte Vierge, de saint Antoine de Padoue, du bienheureux Ubald † 1320, ermite et tertiaire de Saint-François, qui avait donné son nom au sanctuaire et au couvent de San Vivaldo ; il travailla à la cause de béatification du frère mineur Giuseppino Giraldi † 1889. Il lutta sans relâche, par la parole et la plume, pour extirper du peuple des...

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