Auteur : Aimé SOLIGNAC.
Tome 13 - Colonne 590
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Titre de l'article : RICHARD DE SAINT-LAURENT, pénitencier de Rouen, 13e siècle.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvres.
De virtutibus(Saint-Omer 174 ; Paris Mazarine 779) le désignent comme « Magister… poenitentiarius Rothomagensis » : le titre « magister » atteste son savoir mais pas forcément une fonction d'enseignement ; celui de « poenitentiarius » implique
Sanctae Rothomagensis ecclesiae concilia ac synodalia decreta…, Rouen, 1677, p. 258 ; et son
Histoire de l'Église cathédrale de Rouen, Rouen, 1686, p. 283 (les deux « Richard » désignés comme doyens en 1239, et un autre comme archidiacre du Grand Caux en 1220,
ibid., p. 307-08, 378, semblent être d'autres dignitaires). L'appellation « de Saint-Laurent » suggère que sa famille était originaire de Saint-Laurent (de Brèvedent) dans le pays de Caux, qui relevait alors de la province de Picardie. Une note du ms Paris, B.N. lat. 3173, signale que ce « volumen » du
De laudibusappartenait au dominicain Hugues de Saint-Cher, cardinal de Sainte-Sabine (1244-1263), « cui missum fuerat de Picardia ab auctore eius mediantibus aliquibus ». Peut-être Richard vivait-il encore au temps où fut écrit le ms de Saint-Omer, destiné à Robert de Béthune, abbé cistercien de Clairmarais entre 1257 et 1264 (la belle miniature du f. 2 représente l'abbé offrant le livre à la Vierge ; cf. J. Châtillon, p. 150). Notre Richard a donc vécu à Rouen dans les deux premiers tiers du 13
esiècle, mais on ignore les dates de sa naissance et de sa mort. La plupart des notices sur Richard de Saint-Laurent sont erronées ; nous suivons surtout l'étude de J. Châtillon (
L'héritage littéraire de R. de St-L., dans
Revue du moyen âge latin, t. 2, 1946, p. 149-66), qui corrige Glorieux (
Répertoire…) et Amann (DTC), mais est restée ignorée de Colasanti (
[...]
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