Auteur : Pablo M. GARRIDO.
Tome 13 - Colonne 692
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Titre de l'article : RIU (PIERRE DE PERPIGNAN), carme, † Vers 1380.
Début de l'article :
— Nous manquons de renseignements sur la première période de la vie de Pere Riu ou Rius (en latin : Riviou
de Rivo; non pas
Rimesou
Rimi, comme ont dit certains, donnant ainsi lieu au dédoublement de notre personnage). Les premiers documents le concernant datent du chapitre général des Carmes de Lyon, 1342, qui le destine comme lecteur de la Bible à l'université de Paris « pro anno septimo » (
Acta cap. gen. Ord. Carm.t. 1, Rome, 1912, p. 37-38). Trois ans plus tard, le chapitre général de Milan l'assigne au même lieu pour commenter les Sentences (p. 39). Son nom revient aux chapitres généraux de Perpignan (1354), de Ferrare (1357) et de Bordeaux (1358 ; cf. p. 45, 46, 48). En 1363 seulement, il acquiert la licence et la maîtrise en théologie, quand, à la prière du supérieur général Juan Ballester, le pape Urbain V oblige le chancelier de Paris à conférer ces titres à Riu dans le délai d'un mois (H. Denifle,
Cartularium univ. Parisiensis, t. 3, Paris, 1894, p. 102). En dehors d'un priorat à Perpignan, dont parlent A. Biscareto et C. de Villiers, Riu ne semble pas avoir exercé de fonctions hiérarchiques dans son Ordre. On garde des lettres royales, recueillies par Rubió i Lluch, qui renseignent encore sur Riu. En décembre 1372, l'infant Juan le nomme, avec Juan Ballester et le franciscain Francisco Correger, exécuteur testamentaire d'Adhémar de Mosset contre lequel Guy Terreni de Perpignan, évêque d'Elne (DS, t. 6, col. 1304-05), avait instruit un procès pour cause de béguinisme (cf. l'étude de J.M. Vidal, dans RHEF, t. 1, 1910, p. 555-89, 682-99, 711-24). Le même infant dans des lettres ultérieures prie ses parents et le cardinal d'Aragon d'inviter Riu à l'assemblée de prélats et de clercs convoqués à Barcelone pour traiter de la solution du Grand Schisme (25 août 1379 ; 30 janvier 1380). Ceux qui datent sa mort de 1360 sont donc dans l'erreur. Riu intervint aussi à propos des prétendues visions de l'infant Pedro de Aragón ; son jugement est publié par J.M. Pou y Martí,
Visionarios, beguinos y fraticelos catalanes, Vich, 1930, p. 380-84.
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