Auteur : FELICE DA MARETO.
 
Tome 6 - Colonne 351
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Titre de l'article : GIANNOTTI (PIERRE), prêtre, 1695-1773.
Début de l'article :
— Né en 1695 à Città di Castello, Pietro Giannotti fit ses études à Rome au collège fondé par son concitoyen Gian Antonio Fucciolo † 1623 dans le quartier de Sainte-Agathe des Monts ; ordonné prêtre, il revient dans sa ville natale, est nommé curé de la cathédrale en 1734, où il succède à son frère Virgilio. Pietro gardera cette fonction jusqu'à sa mort, mais il sera aidé à partir de 1756 par Spiridione Berioli qui lui succédera. Il mourut le 28 janvier 1773. Dans sa jeunesse, Pietro Giannotti a pu connaître sainte Véronique Giuliani † 1727, abbesse des capucines de Città di Castello, fort célèbre par ses vertus et ses dons extraordinaires ; c'est peut-être là qu'il faut chercher l'origine de l'intérêt constant de Giannotti pour les questions de théologie spirituelle. Il joignit à l'étude de ces questions l'expérience qu'il acquit en dirigeant des âmes exceptionnelles, comme la capucine Angela Maria Moscani (1702-1756), entrée au monastère de Città di Castello en 1727. Ses ouvrages sont justement le fruit de ses connaissances et de son expérience. Signalons d'abord deux biographies : Narrazione istorica della vita e virtuose azioni della… Maria Mattia di Santi Pierini, del Terzo Ordine di S. Francesco, nativa di Corbara (Lucques, 1747), et Vita della buona serva di Dio suor Angela Maria Moscani… (Pérouse, s d ; après 1756). Ses deux autres livres sont plus théoriques : Teologia mistica divisa in tre parti… (3 vol., Lucques, 1751), et Ristretto di mistica dottrinale ed esperimentale come pure dell' ascetica che dispone o accompagna alla mistica, con sufficienti regole per discernere gli spiriti (Pérouse, 1758). Pietro Giannotti peut être regardé comme l'un des plus doctes théologiens spirituels de son temps, bien que ses oeuvres soient fort peu connues et rarement mentionnées aussi bien dans les répertoires bibliographiques que dans les traités de théologie spirituelle. Comme ses contemporains qui réagissent contre les erreurs de Molinos, il distingue clairement deux chemins vers la perfection, l'ascétique et la mystique, et il cherche à établir les lois et les directives respectives de ces deux chemins, ce qui ne va pas sans appesantir l'exposé. Comme on le remarque...

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