Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 5 - Colonne 13
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : FABER (MATHIAS), jésuite allemand, 1586-1653.
Début de l'article :
— Né le 24 février 1586 à Altomünster (Bavière), Mathias Faber fit ses études à l'université de Dillingen et au collège germanique de Rome (1607-1611), où il étudia la théologie et reçut le sacerdoce. De retour en Bavière, il est nommé curé de Pitzling, puis de Wemding (1619), et enfin de Neumarkt (1629) ; lors de l'avance des suédois vers le Danube, il se réfugie à 14 Ingolstadt ; il accepte la chaire d'Écriture sainte à l'université de cette ville et la paroisse de Saint-Maurice : il est déjà connu par la parution en 1631 de son Concionum opus tripartitum. Mais il renonce dès 1634 à ces charges et retourne à sa cure de Neumarkt. Faber passe en Autriche peu après et il entre dans la compagnie de Jésus à Vienne, le 7 avril 1637 : il a cinquante ans. Après son noviciat, il sera envoyé à Tyrnau (Hongrie), où il reste jusqu'à sa mort, le 26 avril 1653. Mathias Faber est essentiellement un prédicateur. On ignore en quelle langue il prêchait, mais ses sermons imprimés en latin ont connu un succès étonnant, si on en juge par le nombre des éditions. Les trois premiers volumes parus (Concionum opus tripartitum pluribus in singula evangelia argumentis instructum, Ingolstadt, 1631 et 1634) ont été progressivement augmentés dans les éditions de Cologne (1642) et d'Anvers (1643) ; il y ajouta un gros in-folio, Auctarium operis concionum tripartiti (Gratz, 1646 ; In dominicas, 819 p. ; De sanctis, 403 p.). Après sa mort, on publia ses Conciones funebres et nuptiales (Anvers, 1657). Tout ou partie de son oeuvre a été réédité plus de vingt fois entre 1650 et 1750. Des éditions complètes de ses sermons ont été publiées au 19e siècle à Naples (5 vol., 1859-1866), Turin (10 vol., 1879 ; 2e éd., 1884-1885), Paris (éd. Vivès, 6 vol., 1881), et une traduction allemande en 9 volumes (Paderborn, puis Wurtzbourg, 1861-1865). La prédication de Faber suit les évangiles des dimanches et fêtes de l'année liturgique, auxquels il ajoute des sermons pour les fêtes des principaux saints. Son point de départ est presque toujours le texte même de l'Évangile, qu'il traite avec assez de liberté ; rares sont ses sermons proprement dogmatiques ; mais il sait fort bien enseigner, en...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 3 pages.