Auteur : Edmond MIKKERS.
Tome 13 - Colonne 736
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Titre de l'article : ROBERT DE MOLESMES (SAINT), fondateur de Cîteaux, vers 1028-1111.
Début de l'article :
Faute d'avoir pu publier en son temps un article Cisterciens, et pour éviter d'avoir à l'insérer sous le terme Trappistes, on trouvera ici, après la notice de Robert de Molesmes, la présentation de l'histoire spirituelle de l'ordre de Cîteaux. — I.
Robert de Molesmes.— II.
La spiritualité cistercienne.
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esiècles. Né vers 1028 en Champagne, Robert entra assez jeune dans l'abbaye Moutier-la-Celle, près de Dijon, dont il devint prieur en 1053. Autour de 1070 il gouverne un prieuré clunisien, Saint-Michel de Tonnerre, qu'il quitte en 1072, ayant été élu ou choisi comme prieur de Saint-Ayoul, dépendance de Moutier-la-Celle. Mais dès 1074 il rejoint une colonie d'ermites dans la forêt de Collan. Avec quelques compagnons, parmi lesquels Albéric ou Aubry, son futur successeur à Cîteaux, il s'établit en 1075 à Molesmes, dans le diocèse de Langres. Molesmes fut conçue comme une abbaye traditionnelle, avec le dessein d'y suivre plus fidèlement la Règle de saint Benoît, sans toutefois appartenir directement à Cluny. Cette fondation prospéra tellement que l'abbaye put essaimer. Il semble qu'à l'intérieur de la communauté se trouvaient deux tendances ; la première cherchait le renouveau de la vie monastique par une observance plus fidèle de la Règle de saint Benoît ; l'autre était attirée par l'idéal érémitique et désirait une plus grande pauvreté et une vie plus radicalement solitaire. Robert lui-même quitta Molesmes en 1090 pour rejoindre pendant quelque temps un groupe d'ermites à Aux, près de Riel-les-Eaux. Les deux tendances de la communauté de Molesmes que nous avons signalées suscitèrent finalement l'exode d'au moins deux groupes de moines : l'un dont faisaient partie Albéric et Étienne, plus tard les fondateurs de Cîteaux, l'autre sous la direction de Guérin. La première tentative échoua, mais le deuxième groupe fonda en 1097 en Savoie le monastère d'Aulps, où il mena une vie mi-érémitique, mi-cénobitique (J. Laurent,
Cartulaire de Molesmes, 2...
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