Auteur : Francis EDWARDS.
Tome 13 - Colonne 824
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Titre de l'article : ROBERT SOUTHWELL (SAINT), jésuite, 1561-1595.
Début de l'article :
— Né à Horsham St Faith, près de Norwich, en 1561, Robert était fils de Richard et de Bridget Copley (de Roughway, Sussex), le dernier de huit enfants.
En 1581, son père rallia l'Anglicanisme, mais Robert resta sous l'influence des Copley, catholiques, à Gatton, Surrey. Le 10 juin 1576, il vint au Collège Anglais de Douai et suivit les cours au collège des Jésuites jusqu'à la « Furie Espagnole » de novembre lorsqu'une bande de mercenaires espagnols en manque de solde attaqua Anvers et répandit la terreur dans tous les Pays Bas. Alors il rejoignit le Collège de Clermont à Paris, Influencé peut-être par Thomas Darbishire, s.j. il se découvrit une vocation de Jésuite. Au printemps de 1577, il retourna à Douai. En 1578, il fit une première demande pour entrer au noviciat des Jésuites à Tournai, mais il fut refusé. La guerre obligea le noviciat à fermer ses portes. Alors Robert partit pour Rome avec Matthew Marshall, un compagnon d'études ; tous deux furent admis au noviciat romain de Saint-André, le 17 octobre.
Après ses premiers voeux, le 18 octobre 1580, Robert étudia la philosophie au Collège Romain et soutint sa « défense publique » avec distinction, en 1581. Durant ses études de théologie à l'Université Grégorienne, il habita le Collège Anglais où il enseigna la philosophie aux étudiants. Il accomplit cette tâche durant cinq ans, en tant que préfet des études, après son ordination. Son séjour d'études et de travail au Collège Anglais coïncida avec une période de troubles estudiantins, qui culmina avec la « visite » et le « rapport » du cardinal Sega, en 1585.
Intéressé par les Meditacionesde Diego de Estella, il avait traduit
a Hundred Meditations on the Love of God, prenant ainsi contact avec la piété franciscaine. De cette période romaine datent en grande partie les
Exercices spirituels et Dévotions, notes personnelles qui n'étaient pas destinées à la publication, où l'on voit le jeune jésuite s'affermissant dans sa vocation. Elles comportent des réflexions, des discernements, des aspirations (incentivum). A une date indéterminée, Robert note : « Securum esse cito mori, et sanctum diu cum dolore pro Christo vivere » et aussi une prière à Jésus dans laquelle s'exprime la pensée du martyre. La tonalité de ces notes est assez...
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