Auteur : Mario COLPO.
 
Tome 13 - Colonne 832
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Titre de l'article : ROBERTI (JEAN-BAPTISTE), jésuite, 1719-1786.
Début de l'article :
— Né à Bassano (Vénétie) le 4 mars 1719, dans la noble famille des comtes Roberti, Giambattista entra dans la Compagnie de Jésus en 1736. Il enseigna surtout les lettres et la philosophie. Après la suppression de la Compagnie, il vécut au milieu de sa famille une vie sacerdotale exemplaire. Il mourut à Bassano le 29 juillet 1786. Roberti est surtout connu comme poète et prosateur en latin et en italien. Ses écrits en prose, très nombreux mais généralement de peu d'ampleur (lettres, discours, etc.), traitent de sujets d'actualité, de questions morales et religieuses : ils plurent par leur style et leur contenu. Dans le domaine qui touche à la vie chrétienne, on peut relever de nombreux textes : deux Ragionamenti (1760 et 1763) pour une vêture et une profession de capucines (dans l'éd. napolitaine des Opere, t. 8, p. 133-72 ; éd. citée) ; — une Esortazione sopra i danni che reca il tempo alle comunità religiose, aux Visitandines de Modène, 1772 (t. 8, p. 119-30) ; — en 1777 et 1778, à l'occasion de la vêture et de la profession d'une nièce à la Visitation, une Lettera sopra la felicità, précédée dans une nouvelle édition par une Istruzione sopra il parlatorio delle monache, et le Trattatello sopra le virtù piccole (t. 6, p. 139-55, 184-90, 193-220). A quoi s'ajoutent des panégyriques (Jeanne de Chantal, François de Sales) et Il direttore spirituale delle religiose… cavato dalle opere di S. Francesco di Sales (Naples, 1846). C'est le Trattatello « sur les petites vertus » qui a donné un nom à Roberti dans l'histoire de la spiritualité ; l'ouvrage a connu en effet un très grand nombre d'éditions, de traductions, d'adaptations, avec des ajouts de divers auteurs, et cela jusque dans la première moitié du 20e siècle. L'expression « petites vertus » est salésienne. Elles concernent surtout les rapports avec autrui. Elles sont sûres parce qu'elles ne risquent pas d'engendrer orgueil ou vanité ; elles sont quotidiennes, bienveillantes, souvent inaperçues. Elles ne sont petites que par leurs occasions et leurs exercices : une parole, un geste, un sourire, une courtoisie, mais en réalité elles sont « sublimes et...

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