Auteur : Pablo M. GARRIDO.
 
Tome 13 - Colonne 837
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Titre de l'article : ROCA DE LA SERNA (AMBROISE), carme, 1597-1649.
Début de l'article :
— Fils de Pedro Roca et de Francisca de la Serna, Ambrosio naquit à Valence en 1597 et revêtit l'habit du Carmel dans le couvent de sa ville natale le 18 novembre 1612, ayant à peine 15 ans ; il fit profession le 17 décembre 1613 (Madrid, Archivo hist. nac., cod. 482, Quinque libri conv. Carm. de Valence, f. 5r et 63r). Il étudia à l'université de la ville et y obtint ses grades ès arts et en théologie. Les actes du chapitre provincial de 1628, devant lequel il défendit des conclusions théologiques, disent qu'il avait déjà enseigné avec succès les arts trois ans dans son propre couvent et autant à l'université ; il avait aussi fait don à son couvent du gros héritage de ses parents. Le chapitre le proposa au prieur général de l'Ordre comme presentado et maître (Valence, Archivo Gen. del Reino, Clero, ms 1245 : Acta capitulorum prov. Aragoniae, 1558-1628, p. 343-44). Mais le Général Canali n'accorda pas la dispense de certains points exigés, chose que concéda son successeur T. Straccio le 12 juillet 1632 (Rome, Arch. Gen. O. Carm. II C.O. 22 : Reg. graduatorum Ordinis, f. 1r). 838 Roca fut élu prieur de son couvent en 1637 pour trois ans ; à ce titre il assista au chapitre provincial de Saragosse en 1640 (cf. Acta cap. prov. Aragoniae, p. 62 et 87). Le 27 février 1642, le général Straccio le nommait visiteur de la province d'Andalousie ; Roca présida son chapitre (Rome, Arch. Gen. O. Carm., II C.O. 1/27 : Reg. Stratii 1642, f. 100r ; Madrid, Bibl. Nac., ms 18118 : M. Rodríguez Carretero, Epytome historial de la prov. de Andalucía, f. 242-45). La même année, le 12 mars, Straccio le nommait en outre commissaire général pour les Indes occidentales et le Japon (Rome, Arch. Gen. O. Carm., II C.O. 1/19 : Reg. Canali et Stratii, 1623-1642, f. 113rv). Roca de la Serna mourut à Madrid le 29 mai 1649, où l'avait envoyé le vice-roi de Valence pour y traiter des affaires de la cité. Roca a laissé surtout des compositions poétiques : 1) Bosquejo del observante carmelita S. Andrés Corsino, con un sermόn de sus virtudes (Valence, 1630) ; — 2) Luz del alma, para la hora de la muerte (1634), son ouvrage principal ; — 3) Clamores...

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