— 1. Vie. — 2. Œuvres.

1. Vie.

— Nous ne sommes peu renseignés sur Jacques Roecx. Quelques détails se trouvent dans les archives du prieuré Sanctae Mariae de Throno (Grobbendonk, près d'Hérentals), actuellement aux Archives gén. du Royaume (Affaires ecclésiastiques), etc. Le 863 prieur J. Th. Bosmans, dans son Chronicon Throno-Marianum (1755 ; ms au grand séminaire de Bruges, p. 247) se fait l'écho de la tradition à son sujet : « Sub R.P. Godefrido Busschers professus… Jacobus Roecx de Bergis : non facile judicatu fuerit, num hic vir fuerit sanctior, studiosior aut in colendo hortos et sylvas plantado laboriosior, quae tria sic simul miscebat, ut aeternum nomen et singulis meruerit. Theologiam thaulericam ita complexus erat et imbiberat, ut de interna illa contemplatione aliquot piissimos libellos — quorum unus aut alter impressus est, alii apud amicos perierunt — vernacula lingua conscripserit. Obiit non plane grandaevus, 7 augusti 1527. » Né en effet à Bergen-op-Zoom (Pays-Bas), on ne sait quelle année (vers 1485 ?), Roecx entra (en 1505 ?) au prieuré des chanoines de Saint-Augustin du Troon, pendant l'âge d'or de cette jeune fondation (1438-1513) : la vie religieuse s'y épanouissait dans un esprit d'humanisme et d'activité littéraire et artistique. Il y fait profession en 1506. Notons que durant la dernière décennie de sa vie, son prieuré vit une première période de crise : Roecx fut témoin de la montée de la novitas qui allait infecter de « non avita fides » quelque cinq membres de sa communauté, lesquels quittèrent le couvent pour travailler à la réforme luthérienne en Allemagne. Le sort de ses oeuvres fut grandement conditionné par les malheurs des guerres de religion (ruine du prieuré vers 1580). On n'est pas renseigné sur la diffusion de ses mss durant sa vie et la première moitié du 16e siècle. On sait que les mss conservés au prieuré furent transférés avec d'autres biens au château fortifié des seigneurs de Grobbendonk, lequel brûla en 1579. On ne connaît que les oeuvres qui étaient éditées à cette date et qui nous sont parvenues.

2. Œuvres.

— Nous...

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