Titre de l'article : ROISSARD (NICOLAS), jésuite, 18e siècle.
Début de l'article :
— Né à Chambéry le 19 octobre 1708, entré dans la Compagnie de Jésus le 19 octobre 1724, Nicolas Roissard se prépara par l'enseignement des lettres à la prédication ; il obtint le titre de « prédicateur ordinaire du roi ». Il résidait à Paris en 1762, lors de la suppression des Jésuites en France. Dès lors on perd sa trace. Il mourut après 1770. Il ne publia qu'un seul ouvrage : La Consolation du chrétien ou Motifs de confiance en Dieu dans les diverses circonstances de la vie, Paris, 1775, 2 vol. in-12° ; augmenté en 1787 de six nouveaux chapitres, réédité six fois jusqu'en 1839 ; traduit en allemand et en italien.
Dans un style qui se ressent de l'art oratoire (interpellation du lecteur, énumération de situations, etc.), il s'adresse à des 879 « convertis », qui ont renoncé sincèrement au péché, mais qui demeurent des timorés « qui ne veulent pas rendre toute la justice qu'ils doivent à la bonté de Dieu » (p. 135). Sans prétendre à l'originalité, il veut « présenter un motif de confiance à toute âme tentée de découragement ou de défiance au service de Dieu » (p. VI), en précisant cette attitude dans les diverses circonstances de la vie. Plus qu'à l'incrédule, qu'il n'oublie pas à l'occasion, c'est aux chrétiens influencés par des tendances jansénisantes qu'il s'efforce d'apporter la consolation née de la confiance. — Sommervogel, t. 7, col. 26-27 ; t. 12, n. 1732.
Paul MECH.
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