Auteur : Constantin BECKER.
 
Tome 13 - Colonne 910
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Titre de l'article : RONDHOLZ (PAUL), jésuite, 1880-1967.
Début de l'article :
— Paul Rondholz naquit le 21 mars 1880 à Schwelm (Westphalie), fils d'un agent du chemin de fer. Il fréquenta les lycées d'Elberfeld, Göttingen et Kassel. Après le baccalauréat il étudia la théologie à Bonn et à Fribourg-en-Brisgau, et fut ordonné prêtre le 28 mars 1903 à Cologne. De 1903 à 1914 il exerça son ministère dans une paroisse ouvrière de la banlieue de Mönchengladbach ; il y fut en contact avec la communauté populaire et ses aspirations dans 911 les domaines culturel, social et politique. Ensuite il fut curé de Oberbachem (près de Bonn), où la misère de la guerre mondiale et le silence de la campagne éveillèrent en lui le désir ardent de la solitude et une plus grande activité de prédicateur. Le 28 avril 1920 il entra dans la Compagnie de Jésus, après avoir traversé une crise grave. Il fit quelques études complémentaires et fut nommé en 1924 vicaire de la paroisse Saint-Clément à Berlin. A partir de 1927 commença son activité principale de conférencier auprès des prêtres en Silésie. Rattaché à Breslau, il fit en quatorze années le tour d'une quinzaine de villes, parlant en public, souvent devant des enseignants et des académiciens. Le succès de ses conférences, assidûment fréquentées, lui valut en 1941, pendant le Troisième Reich, l'interdiction de parler dans toute l'Allemagne. Rondholz continua à travailler à Berlin pendant la fin de la guerre et les dures années de l'après-guerre. De 1949 à 1958, il s'occupa des malades de la clinique Saint-Joseph à Tempelhof ; puis il fut père spirituel et écrivain au collège Saint-Canisius de Berlin jusqu'à sa mort le 2 octobre 1967. Rondholz connaissait les problèmes et les misères des hommes par expérience ; dans les épreuves de la première moitié de ce siècle, il s'efforçait de montrer, au travers des bouleversements, la voie vers Dieu. Ce faisant, il voyait réapparaître humilité, simplicité, distinction, politesse, piété, joie, bonne entente, et il y encourageait sans utiliser d'ailleurs le vocabulaire habituel des vertus. Cette expérience l'amena à écrire pour aider le plus grand nombre d'hommes possible à sortir, en des temps tourmentés, de l'immédiat et de l'insécurité en les tournant vers la réflexion sur soi-même et sur la destination éternelle de l'homme. Par ailleurs, il rédigea,...

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