Auteur : André DUVAL.
 
Tome 13 - Colonne 937
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Titre de l'article : ROSAIRE.
Début de l'article :
— I. L'enracinement médiéval. — II. Les Frères Prêcheurs et les premières confréries du psautier ou du rosaire. — III. Établissement du monopole dominicain sur les confréries. — IV. Le rosaire : prière privée, 938 prière de confrérie, prière publique. — V. Publications sur le rosaire. — VI. Au-delà des confréries, le 19e siècle. — VIII. Renouveau, initiatives, recherches, le 20e siècle.
I. L'enracinement médiéval
Déjà engagée aux 17e et 18e siècles par les observations et discussions critiques de J. Quétif (Quétif-Échard, t. 1, p. 851-52), des Bollandistes (AS, Août, t. 1, Venise, 1750, p. 361-69, 422-37), de T.M. Mamachi (Annales Sacri Ord. Praed., Rome, 1756, p. 316-44), l'exploration des origines médiévales de la dévotion et des confréries du Rosaire n'a cessé de se développer depuis les travaux de Th. Esser et H. Thurston au début de ce siècle. Un premier bilan établi en 1922 par L. Gougaud (La vie et les arts liturgiques, oct. 1922, p. 538-48 ; reproduit dans Documentation catholique, 7 oct. 1922, col. 529-38) manifestait déjà la multiplicité et l'enchevêtrement des directions dans lesquelles se poursuivraient désormais les recherches. La moisson est maintenant surabondante. L'investigation portant pratiquement sur l'ensemble de la dévotion médiévale, il y a toujours quelque indice inédit à relever. Le dossier ne cesse de s'enrichir de pièces nouvelles, dont les commentaires reprennent citations et références de faits ou textes déjà maintes et maintes fois signalés. Aussi se bornera-t-on ici à une présentation sommaire des points de vue à considérer, en limitant les indications bibliographiques à quelques travaux récents plus notables. Le guide le plus sûr en l'occurrence semble bien être G.G. Meersseman, en plusieurs publications, et spécialement dans son recueil monumental Ordo fraternitatis. Confraternite e pietà dei laici nel medioevo, coll. Italia sacra 24-26, Rome, 1977 (cité

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