— Les notices biographiques font naître Jean Roucourt à Louvain en 1636. Si les registres des baptêmes des cinq paroisses de cette ville, bien conservés pour cette époque, ne connaissent aucun Roucourt, celui de la paroisse Saint-Jacques (t. 390) mentionne au 7 juin 1636 un Jean Van Rochout, fils de Théodoric et de Jeanne Verroyst. Il semble qu'il s'agisse de notre Roucourt ; plus tard, en 1676, son testament mentionnera son père Dierick (Thierry, Théodoric) et son cousin Gérard Verroyst. Il faut en conclure qu'à un certain moment, le nom de Jean Rochout se changea en Roucourt. Roucourt fit ses Arts au collège du Château ; à 16 ans, il passa au collège Adrien VI, pour des études de théologie qu'il acheva en 1663 par la licence. Cependant, dès l'obtention du baccalauréat, en 1660, il enseigna la philosophie au collège du Château, et cela jusqu'en 1667 ; à ce moment il fut promu chanoinepléban de la collégiale Sainte-Gudule à Bruxelles, examinateur des ordinands et censeur des livres. Dévoué, zélé, généreux de son bien et de sa personne, il succomba à la tâche à quarante ans, le 26 septembre 1676. Une élogieuse annonce mortuaire, imprimée alors, a passé dans les notices biographiques. On lui doit des opuscules anonymes ou pourvus du sigle J(ean) R(oucourt) P(rêtre). — 1) Aen-leydinge tot het oprecht geloove, door de merck-teeckenen der waerachtige Kercke Christi (Louvain, J. Nempe, 1671, 95 p. in-16°). Les p. 69-78 (Belijdinge van de seven puncten ofte artickelen) disparaissent dans les éd. postérieures à 1682. On connaît 14 éd. jusqu'en 1718 ; trad. Conduite à la foy par les marques de la vraye Eglise de Jésus-Christ (Bruxelles, Lambert Marchant, 1674). 2) Aen-leydinge tot een christelijcke hope door het aenwijsen van't gene wy hopen moeten ende van het gene daer onze hope moet op steunen (Louvain, J. Nempe, 107 p. in-16° ; 10 éd. connues). — 3) Aenleydinge tot de deught van penitentie ofte een oprechte bekeeringe de Sondaers (Louvain, J. Nempe, 1672, 150 p. in-16° ; 13 éd. connues) ; trad. Introduction à la pénitence (Bruxelles, 1673) attestée par G. Gerberon (Archives gén. du Royaume, Bruxelles, fonds Compagnie de Jésus, Flandro-belge, dossier 1515). Le même Gerberon le traduisit à nouveau : Catéchisme de la...

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