— Cristobal Ruiz naquit vers la fin du 15e siècle. Il entra chez les franciscains observants de la province de l'Immaculée Conception. En mars 1538, il partit au Mexique avec un groupe de 15 franciscains parmi lesquels se trouvait Juan de Gaona. En 1541, il est supérieur au couvent de Tlalmanalco ; il fut aussi conseiller provincial de la province du Santo Evangelio. N'ayant pas beaucoup d'aptitudes pour les idiomes locaux, il vécut presque toujours au couvent de San Francisco de Mexico et en fut deux fois supérieur. Homme prudent, silencieux, de vie exemplaire et de grande oraison, son unique oeuvre imprimée fut son Tratado de oración (1540), de tendance illuministe, où apparaît une nette influence des mystiques franciscains, spécialement de Francisco de Osuna. Ruiz mourut saintement, le 25 janvier 1550 et fut enterré dans la crypte de son couvent mexicain.
Outre les bibliographes franciscains, voir : Francesco Gonzaga, De Origine seraphicae religionis, Venise, 1603, p. 1453. — Arturo de Monasterio, Martyrologium Franciscanum, Paris, 1653. — AS, 25 mars, Anvers, 1668, p. 533. — F. Hueber, Menologium Sanctorum, Munich, 1698, p. 763 (25 mars). — Jerónimo de Mendieta, Historia Eclesiástica Indiana, livre 5, ch. 50, Mexico, 1870. — Marcellino de Civezza, Storia delle Missioni Francescane, t. 6, Prato, 1881, p. 555 ; t. 7/2, p. 594, 605. — Joaquín García Icazbalceta, Nueva Colección de documentos para la historia de Mexico, t. 2, Mexico, 1889, p. 331.
L. Wadding, Annales Minorum, t. 19, Quaracchi, 1933, p. 77. — A. du Monstier, Martirologio Francescano, Vatican, 1946, p. 89 (25 mars). — Archivo Ibero Americano, t. 8, 1948, p. 61. — A. Vetancurt, Theatro Mexicano, t. 4, Madrid, 1961, p. 243. — A. Chávez, The Codex Oroz, Washington, 1972, p. 127, 130.
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