Auteur : Johann HOFMEIER.
Tome 14 - Colonne 132
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Titre de l'article : SAILER (JEAN MICHEL), évêque, 1751-1832.
Début de l'article :
— 1. Vie.— 2.
Œuvre.
Exercicesignatiens le familiarisent avec les règles du discernement des esprits et orientent son regard sur le destin de l'humanité, l'unité de Dieu avec l'homme et de l'homme avec Dieu. Au noviciat, il apprend aussi la tradition de la « philosophie du coeur » qui, avant l'
Aufklärung,avait marqué la théologie du moyen âge et continuait de vivre dans la mystique médiévale. En septembre 1772 les supérieurs envoient Sailer à l'université d'Ingolstadt, alors l'unique université de Bavière, pour y étudier la philosophie et la théologie. Là il acquiert, en s'appuyant sur la « méthode scientifique » de Christian Wolff, un instrument normatif pour un travail rigoureux. Stimulé par son meilleur maître, le professeur de dogmatique Benedikt Stattler, il s'ouvre aux tendances de l'universalisme théologique et de l'accord oecuménique. Il reçoit l'impulsion décisive qui, tout au long d'une vie scientifique, le mettra en contact critique avec la philosophie de Kant. Encore étudiant, Sailer est ordonné prêtre en 1775 ; il est nommé répétiteur de philosophie et de théologie à la fin de ses études en 1777. Cette activité d'enseignant l'oblige à un constant contact avec la science philosophique et théologique de son temps. Ce qui le pousse à chercher le fondamental ; il désire considérer en toute...
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