Auteur : André BOLAND.
Tome 14 - Colonne 154
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Titre de l'article : SAINT-JURE (JEAN-BAPTISTE), jésuite, 1588-1657.
Début de l'article :
— 1.L'homme. —2.
L'Œuvre. —3.
Le spirituel
L'homme.
Exercicesaccompagné par le P. Jean Guéret (1559-1630), le maître des novices, l'année suivante, de Louis Lallemant (1588-1635 ; DS, t. 9, col. 125-35). Telle est sa culture littéraire et générale que, novice encore, il est envoyé à Bourges (1605) pour étudier la rhétorique sous la direction du P. Léonard Magnet. Et c'est à Bourges aussi qu'après ses années de philosophie à La Flèche, marquée à l'époque de l'empreinte du P. Étienne Charlet, il enseigne la quatrième, puis la troisième, enfin la seconde. A La Flèche où il accomplit ses études de théologie, alors strictement thomiste, il est ordonné prêtre (1617). Il fait ensuite son Troisième An à Paris, sous la direction de Jean de la Bretesche, tout comme Louis Lallemant trois ans plus tôt. Les convergences chronologiques avec Louis Lallemant, d'autres, apostoliques, avec J.-J. Surin, situent bien Saint-Jure dans la Compagnie française du temps, laquelle, marquée par des maîtres éminents, malgré que certains n'aient laissé à la postérité qu'un nom, connaît des nuances qui tournent parfois à la différence : Saint-Jure n'est comparable ni à Lallemant, ni à Surin, ni à Coton, ni à Hayfneuve, ses contemporains. Professeur de philosophie à Rennes (1618), puis prédicateur à la maison professe de Paris (1619), Saint-Jure fait sa profession solennelle à La Flèche le 16 juillet 1623. De 1623 à 1649, il cumule les charges de gouvernement et les préoccupations d'écrivain. Envoyé à Alençon pour y fonder un collège dans un climat d'hostilité et de déboires, causés tant par l'évêque que par les Protestants, il en devient le premier recteur (1623-25). Après une année de prédications à Caen puis à...
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