Auteur : Francis WENNER.
 
Tome 5 - Colonne 129
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Titre de l'article : FÉLIX-FAURE-GOYAU (LUCIE), 1866-1913.
Début de l'article :
— Née à Amboise, près de Tours, Lucie Faure passa son enfance et sa jeunesse au Havre, où son père s'était établi comme négociant. Elle fit de fortes études qui lui permirent de lire dans le texte Platon, Dante, Newman, les Pères de l'Église. A 25 ans, sous l'influence d'une amie qui l'amena à la communion presque quotidienne, et du dominicain Raymond Feuillette, dont elle suivit les prédications de carême et qui devint son directeur, sa vie chrétienne s'approfondit et s'ouvrit largement aux perspectives apostoliques. Le 18 janvier 1895, son père, Félix Faure, est élu à la Présidence de la République. Il meurt le 16 février 1899. En novembre 1903, Lucie épouse Georges Goyau. Dans le milieu politique et littéraire où elle est amenée à vivre, elle veut être « servante des âmes » ; jusqu'à sa mort, 22 juin 1913, elle exerce sur tous ceux qui l'approchent un véritable rayonnement. Elle se donne à de multiples activités charitables, mais surtout elle conseille et éclaire un grand nombre d'incroyants pour lesquels elle eut toujours une âme fraternelle et accueillante : ils étaient à ses yeux parmi les plus « pauvres ». Elle se fit également conférencière pour propager ses idées sur le rôle de la femme dans la société et sur l'éducation des enfants. La plupart de ses livres, par la qualité de l'âme qui s'y exprime, présentent un intérêt pour la spiritualité. Signalons : Newman, sa vie, ses oeuvres, Paris, 1900 (une des premières études écrites en France sur Newman). 130 — Les femmes dans l'oeuvre de Dante, Paris, 1902. — Vers la Joie. Ames païennes, âmes chrétiennes, Paris, 1906. — L'âme des enfants, des pays et des saints, Paris, 1912. — Christianisme et culture féminine, Paris, 1914. — Choses d'âme, Paris, 1914, qui donne des extraits de son journal. Dans ces livres, il ne faut pas chercher une doctrine spirituelle, mais plutôt des notations délicates, parfois profondes, sur les aspects de la vie chrétienne qui retenaient son attention, avant tout les influences spirituelles cachées. « C'est quelque chose d'avoir regardé vivre un juste, ne fût-ce qu'un instant, d'avoir respiré, même une seconde, l'atmosphère de la...

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