Auteur : Bernabé DALMAU.
 
Tome 14 - Colonne 231
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Titre de l'article : SALA I MASNOU (BERNARD), bénédictin, 1810-1885.
Début de l'article :
— Joan Sala naquit le 20 décembre 1810 à Sant Martí Sescorts (diocèse de Vic, Espagne). Il fit des études de grammaire chez les Pères des Écoles Pies de Moià et, à dix-sept ans, il entra à l'abbaye de Sant Feliu de Guíxols ; il y fit profession sous le nom de Bernat. Au début de l'exclaustration forcée de 1835, il se retira dans sa maison natale et peu de temps après partit pour la Sicile ; admis en 1840 au couvent de San Martino de Scalis, près de Palerme, il y remplit les charges de bibliothécaire et de professeur de théologie morale. Les événements politiques de 1848 l'obligèrent à retourner en Catalogne. C'est là qu'il entra en contact avec saint Antoine-Marie Claret qui venait de fonder les Missionnaires du Coeur de Marie. Il donna à leurs premières recrues des cours de langues, de liturgie et de morale. Il fut alternativement professeur, apôtre, écrivain et suppléant de son frère Estève, supérieur général de la Congrégation. Le 2 juin 1854, l'évêque de Vic nomma Sala directeur général des Carmélites de la Charité, charge qu'il garda durant 17 ans. L'oeuvre, fondée par sainte Joaquima de Vedruna, trouva dans ses conseils une aide pour son développement et sa fécondité. Afin de 232 stimuler les religieuses, il écrivit l'histoire de l'institut (1861) ; trois ans plus tôt, il avait publié un opuscule de conseils spirituels : Consejos que da a las Hermanas Terciarias de Ntra. Sra. del Carmen… (Vic, 1858). Cependant, au fond du coeur, Sala se sentait toujours bénédictin. C'est pourquoi, en 1875, il entra à Montserrat où l'abbé Miquel Muntadas venait de réorganiser la vie communautaire. Les sources des Clarétins indiquent que ce fut l'abbé qui l'appela, alors qu'une nécrologie de Montserrat attribue à Sala lui-même l'initiative du retour à la vie du cloître. Il y vécut les dix dernières années de sa vie, comme maître des novices et lecteur de théologie morale, se faisant remarquer par son zèle pour le culte de la Vierge. Il mourut le 19 avril 1885. Outre les oeuvres mentionnées, Sala traduisit de l'italien une vie de Anne-Marie Taïgi (Vic, 1869) ; de l'anglais trois ouvrages d'ascétique : El confesionario, Manrèse, 1880, de l'abbé allemand de Wilten, Aloysius Roeggl ; Explicación de...

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