Auteur : Saturnino LÓPEZ SANTIDRIÁN.
 
Tome 14 - Colonne 301
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Titre de l'article : SÁNCHEZ DE ARÉVALO (RODRIGO), évêque, 1404-1470.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— Déjà traité sommairement dans le DS (art. Arévalo, t. 1, col. 843), Rodrigo Sánchez de Arévalo doit être repris ici, car les recherches ont amené une meilleure connaissance de ses oeuvres. Né à Santa María de Nueva (Ségovie) en 1404, Rodrigo Sánchez a étudié durant dix ans le droit à Salamanque, où il a aussi pris les grades de bachelier es arts et en théologie. Il accompagna le savant évêque de Burgos Alfonso de Cartagena au concile de Bâle ; il y est claviger et membre de la commission « des Douze », ce qui montre déjà ses positions anticonciliaristes. Conseiller des rois Juan II et Enrique IV de Castille, il fait de nombreuses ambassades pour amener d'autres princes à l'obédience du pape Eugène IV. Il est nommé évêque d'Oviedo (1457), de Zamora (1467), Calahorra (1468) et Palencia (1469) ; s'il s'occupa de ses diocèses, il n'y résida pas, car à partir de 1460 il vit pratiquement à Rome, comme référendaire papal et gouverneur du château Saint-Ange. En 1468, il réconforte ses prisonniers, les humanistes de l'Académie romaine, par des lettres pleines de sentiments chrétiens et de réflexions sur les passions de l'âme. Bartolomeo Sacchi, dit Platina † 1481, le prend comme interlocuteur dans son De falso et vero bono (1469). Sánchez est un homme bon et droit qui garde bien des traits du passé, mais qui s'intéresse à son temps ; il écrit un peu sur tout ; nettement favorable à l'autorité et aux prérogatives pontificales, anticonciliariste, il combat aussi les fraticelles de son temps et les hussites à travers ce qu'il en apprend. Il meurt à Rome en 1470.
2. ŒUVRES.
— Nous connaissons maintenant 28 traités (la plupart conservés mss au Vatican), douze 302 discours, onze lettres et six sermons. Ne sont édités que 9 traités et 3 discours (cf. J.M. Laboa., op. cit., p. 419-25). Sánchez est un canoniste qui dépasse le plan juridique ; il se nourrit de l'Écriture, cite fréquemment Jérôme, Ambroise, Jean Chrysostome, Isidore de Séville, Alexandre de Halès, surtout Augustin (Cité de Dieu) et Thomas d'Aquin (Summa theol.). Ouvert aux courants...

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