Auteur : Jos ANDRIESSEN.
Tome 14 - Colonne 349
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Titre de l'article : SARASA (ALPHONSE ANTOINE DE), jésuite, 1617-1667.
Début de l'article :
— Né le 31 octobre 1617 de parents espagnols à Nieuwpoort (Flandre occidentale), où son père commandait la garnison espagnole, Alfonsus (comme il écrit lui-même) Antonius de Sarasa fit ses études au collège des Jésuites à Malines et entra tout jeune encore au noviciat le 8 septembre 1632. Ayant enseigné pendant sept ans les lettres anciennes, très doué également pour les mathématiques, c'est surtout comme prédicateur qu'il a été actif, depuis son ordination jusqu'à sa mort le 1erjuillet 1667, à Anvers. Il paraît avoir eu le don de combiner de façon admirable la solidité du raisonnement avec la clarté de l'exposé et avec le talent d'adapter ses sermons à la capacité de ses divers auditoires. Dans l'histoire de la géométrie et des mathématiques il occupe une place honorable par ses connections avec son illustre confrère Grégoire de Saint-Vincent : il prit sa défense à propos de son
Problema Austriacum(1647) en publiant en 1649 une
Solutio problematis a R.P. Marino Mersenno Minimo propositi, et c'est à lui aussi que fut confiée la tâche de compléter l'
Opus geometricum, resté inachevé au moment de la mort de son auteur en janvier 1667. Ajoutons encore que Sarasa figure parmi les correspondants du célèbre Christiaan Huygens. Mais « l'orateur l'emportait sur le mathématicien » (H. Bosmans). Pressé par plusieurs de publier ses sermons, il n'y parvint qu'en partie, à cause de ses multiples occupations apostoliques. L'unique témoignage qui nous reste de son éloquence est sa traduction latine d'une série de ses sermons :
Ars semper gaudendi demonstrata ex sola consideratione divinae providentiae et per adventuales conciones expositaet
Artis semper gaudendi pars secunda. Laetitiae perfectae artificium in conscientiae recta efformatione inventum, et per adventuales conciones expositum ac
demonstratum(2 vol. in-4°, Anvers, Jacobus Meursius, 1664 et 1667, 418 + 640 p.). L'ouvrage a conservé la forme oratoire, mais les sermons portent le nom de traités.
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