Auteur : Irénée NOYE.
 
Tome 14 - Colonne 359
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Titre de l'article : SAUDREAU (AUGUSTE), prêtre, 1859-1946.
Début de l'article :
— Jacques-Auguste Saudreau naquit le 13 janvier 1859 à Saint-Lambert-du-Lattay (Maine-et-Loire). Après ses études secondaires au petit séminaire de Mongazon à Angers, il entra au grand séminaire diocésain et reçut le sacerdoce le 3 juin 1882 au cours de ses études supérieures à la faculté de théologie de la même ville. Après douze années de vicariat à Saint-Pierre de Saumur (1883-1895), il fut nommé premier aumônier de la maison mère du Bon Pasteur d'Angers. Ses premiers ouvrages avaient été composés avant cette nomination, mais son long ministère au service de cette importante communauté lui apporta une grande expérience de la direction spirituelle, dont bénéficièrent beaucoup d'autres monastères et nombre de prêtres et de laïcs. Prélat de Sa Sainteté depuis 1933, aumônier honoraire retiré sur place en 1942, il mourut le 15 novembre 1946. La liste de ses oeuvres de théologie spirituelle a été donnée supra, DS, t. 2, col. 2171 ; il faut signaler qu'elles ont presque toutes été traduites en anglais, et plusieurs en allemand, espagnol, italien ou néerlandais. Ajouter : la réédition fortement complétée (2 vol., 1914 ; 5e éd., 1936) du recueil de textes Les divines paroles que son oncle Auguste Saudreau op avait publié en 1883 ; la Vie de la mère Anne-Marguerite Clément, Paris, 1915 (DS, t. 2, col. 948), et ses articles du DS : Angélique (Phénomènes mystiques d'ordre), Attaches imparfaites, et surtout sur la Contemplation (cf. infra). A. Saudreau était en effet l'un des protagonistes du long et vif débat sur la théologie mystique qui a marqué le premier tiers du 20e siècle. Dès son premier traité de pastorale pratique, Les degrés de la vie spirituelle (1896), il affirmait que les grâces mystiques étaient les conditions normales de la perfection, largement offertes à quiconque s'y dispose généreusement. Ses enquêtes historiques, surtout La vie d'union à Dieu, puis La piété à travers les âges, lui faisaient considérer ses vues comme « la doctrine traditionnelle », ce qui n'a pas été universellement admis. La polémique avec A.-F. Poulain (DS, t. 12, col. 2025-27) à partir de 1901...

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