Auteur : David GUTIÉRREZ.
 
Tome 14 - Colonne 389
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Titre de l'article : SCALABONI (LAURENT), ermite de Saint-Augustin, 1564-1649.
Début de l'article :
— L. Torelli, qui a connu Lorenzo Scalaboni, l'appelle « notre concitoyen de Bologne », mais sans dire s'il est né dans cette ville ou dans la province, en rappelant son souvenir parmi les frères illustres du couvent des Augustins de Ravenne (Secoli agostiniani, t. 5, Bologne, 1678, p. 132). Plusieurs textes sûrs disent qu'il était de Ravenne soit parce qu'il a fait profession de vie religieuse en cette ville, soit parce qu'il a été affilié ensuite à ce couvent. Des registres des prieurs généraux de l'Ordre, il résulte qu'en 1590 Scalaboni était étudiant au couvent de Fermo, en 1592 au couvent de Rimini, qu'il était en 1598 « baccalaureus et respondens », c'est-à-dire désormais enseignant dans le Studium interprovincial de Sienne. Dans les années 1599-1601, il fut régent des études à Gubbio (Rome, Archivio generale O.S.A., reg. Dd 46, f. 110v ; Dd 48, f. 180 ; Dd 51, f. 11v ; Dd 52, f. 23). On ignore quand lui fut concédé le titre de maître en théologie, sous lequel il apparaît dans les actes du chapitre général célébré à Rome en 1614, auquel il participa comme prieur provincial de la Romagne. Il revint à Rome pour le chapitre général de 1620 durant lequel il eut la charge de « prior capituli ». Il retourna encore au chapitre de 1630 où il fut définiteur « ex gratia Summi Pontificis » (Analecta augustiniana, t. 10, 1924, p. 313, 316, 443, 445). Les historiens de l'Ordre ajoutent qu'en 1625 Scalaboni fut nommé consulteur du Saint-Office, qu'il fut un prédicateur renommé, qu'en 1630-1633 il fut prieur du couvent de Saint-Augustin de Rome et qu'ensuite il retourna à Ravenne où il mourut le 13 juin 1649. Il était donc encore en vie quand Thomas de Herrera, mesuré dans sa louange et pendant quelques mois de 1630 hôte du couvent de Rome mentionné plus haut, lui dédia ce souvenir : « Laurentius Scalabonius, Ravennas, vir doctus et pius… plures tractatus pietate et eruditione refertos publicavit » (Alphabetum…, t. 2, p. 25) ; cet auteur ne cite pas les titres, comme non plus Torelli selon qui Scalaboni « a fait imprimer 25 volumes et en a laissé beaucoup manuscrits » (Secoli…, t. 5, p. 132). Le premier qui donne le titre de ces oeuvres est le belge Ph. Elssius, qui commet l'erreur...

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