— Né à Coblence en 1691, entré dans l'Ordre franciscain en 1710, Hubert Schneidt enseigna quelque temps la philosophie et la morale dans les couvents de Beurig et de Heidelberg et assuma la charge de gardien de cette dernière maison. Mais il se fit connaître surtout comme prédicateur, activité qu'il exerça tour à tour à Coblence, Ahrweiler, Adenau, Cologne, Heidelberg et Bonn. Il mourut vers 1743/45.
De son oeuvre oratoire nous avons deux recueils de sermons pour les dimanches de l'année : Evangelische Sichel zu Beschneidung und Niderlag des Unkrauts auf dem Acker des Herrn (Cologne, 1732, 784 p.) et pour les jours et fêtes de la semaine : Geistliche Christ-Katholische Wayde deren Schäfflein Christi (1737, 476 + 230 p.). A l'usage des prédicateurs, des catéchistes et des présidents des confréries mariales, il a laissé un Olivetum Marianum (Cologne, 1735, 398 p.). Il est l'auteur aussi d'une apologie de l'Église combattue et toujours triomphante : Das irdische, allzeit bestrittene, niemal überwundene, allzeit obsiegende Jerusalem (Cologne, 1735, 28 p.). Enfin deux opuscules de dévotion mariale se rattachent au culte de l'Immaculée Conception à Cologne et chez les Annonciades d'Andernach.
Indications bio-bibliographiques dans Rhenania Franciscana, Unsere Toten, t. 2, Düsseldorf, 1941, p. 71-72.