Auteur : Volker HONEMANN.
 
Tome 14 - Colonne 517
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Titre de l'article : « DER SEELE KRANZ » (LA COURONNE DE L’ÂME).
Début de l'article :
— Ce traité allégorique du 13e siècle peut être situé dans la région de Cologne. Il porte aussi les titres de Der Tugenden Kranz, Der Krantz geistlicher lieffden ; certains mss sont sans titre. En 342 vers en rimes plates (selon l'éd. de Milchsack), l'auteur inconnu donne des conseils spirituels pour mener une vie agréable à Dieu et qui conduise l'homme au ciel. La confession des péchés et la pénitence doivent suivre le vrai repentir (contricio) ; ce dernier doit s'exprimer par les larmes au souvenir de la passion et de la mort du Christ et aussi des souffrances de sa Mère. Celui qui, ainsi amendé, veut prendre la route du ciel trouve sur son chemin beaucoup de belles et nobles fleurs, dont il tressera une couronne pour la présenter à Jésus. Ces fleurs symbolisent autant de vertus : humilité, obéissance, simplicité, 518 patience, miséricorde, tempérance, prière, écoute de la Parole de Dieu, douceur, silence, déploration de ses péchés, fidélité, espérance et foi. A la porte même du ciel, la dernière et plus haute vertu est l'amour véritable pour lequel le Christ s'est laissé martyriser. Celui qui portera cette couronne de fleurs jouira de la joie céleste, mais auparavant il aura à châtier son corps et à accomplir les bonnes oeuvres (v. 310 svv). Qui engraisse sa chair et porte de riches vêtements ira en enfer. L'auteur n'applique pas son allégorie en détail à chaque vertu. L'oeuvre, assez courte, est peu originale en son fond et sans grande valeur poétique. Elle a cependant reçu une assez large diffusion : on connaît au moins 9 mss des 13e-15e siècles ; elle a été imprimée (Cologne, 1513). Elle a influencé quelques autres allégories ultérieures (cf. Schmidtke et Hartl). Éditions. — G. Milchsack, Der sêle cranz, coll. Beiträge zur Geschichte der deutschen Sprache und Literatur 5, 1878, p. 548-69. — A. Bernt, Altdeutsche Findlinge aus Böhmen, Vienne, 1943, p. 85-107 (Bernt pense que l'oeuvre est faite de trois poèmes : v. 1 svv, 137 svv, 267 svv). Études. — Verfasserlexikon, t. 4, 1953, col. 141-46 (E. Hartl). — W. Stammler, Spätlese des Mittelalters II, coll. Texte des Späten Mittelalters und der frühen Neuzeit 19,...

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