Auteur : LOUIS-MARIE.
Tome 14 - Colonne 666
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Titre de l'article : SERNIN-MARIE DE SAINT-ANDRÉ, carme déchaux, 1831-1892.
Début de l'article :
— Saturnin, Jean, André Moura, né à Miglos (Ariège) de Jean Moura et de Jeanne Mourica le 21 juin 1831, fut attiré au Carmel par la prédication du P. Hermann Cohen (DS, t. 7, col. 291-93) ; il y fait profession le 23 mai 1855. Ordonné prêtre en 1856, il est nommé lecteur en théologie en 1858, prieur de Lyon en 1861, définiteur provincial et professeur de théologie en 1864. Provincial de la province d'Avignon alors restaurée en 1867, son triennat connaît un drame : la bruyante défection du P. Hyacinthe Loyson. En 1873, après une interruption au cours de laquelle il se retire dans la solitude du Laghet, Sernin-Marie est à nouveau provincial. A partir de 1876, il est frappé par la maladie. Il donne alors de grands exemples de patience, d'aménité de caractère. Durant la période des expulsions des religieux, il réside à Monaco, puis à Pau où il meurt le 28 janvier 1892.
On lui doit les oeuvres suivantes :Vie de la Bienheureuse Marie des Anges, carmélite déchaussée, Paris, 1865, ouvrage composé à l'occasion de la béatification (DS, t. 10, col. 482) ; augmenté sous le titre :
Vie et opuscules spirituels de la Bienheureuse Marie des Anges. . ., Paris-Bruxelles, 1868. —
Voix qui prient, Paris, 1875, 1882. —
Théa, poème sur la vie chrétienne, Paris, 1887, 1889. —
Nouvelles voix qui prient, Paris, 1890. —
De l'inquiétude du coeur, Paris, 1893 (posthume). Tous ces ouvrages, rédigés selon l'expression de H. Bremond (
Histoire du sentiment religieux, t. 10, p. 367), dans un style « trop fleuri…et d'une dévotion trop poétique », veulent chanter « l'ineffable gémissement de l'exilé » (Préface aux
Voix qui prient). Ils ont passé, comme l'époque dont ils reflètent discutablement le goût. Sernin-Marie a donné une contribution plus valable à la spiritualité avec sa
Vie du Vénérable Frère Jean de Saint-Samson, religieux carme de la Province de Touraine, Paris, 1881. L'ouvrage est qualifié d'excellent par H. Bremond (
loc. cit.): « ce que l'on a écrit de mieux sur ce rare sujet ». Avec des réserves néanmoins sur l'utilisation des documents cités : S. Bouchereaux, qui a confronté l'ouvrage avec ses sources, se...
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