Auteur : Domenico VIZZARI.
 
Tome 6 - Colonne 411
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Titre de l'article : GISOLFO (PIERRE), membre des Pii Operarii, 1620-1683.
Début de l'article :
— Né à Naples le 6 décembre 1620, Pietro Gisolfo fut pieusement élevé par sa mère, elle-même dirigée par Carlo Carafa † 1633, fondateur des Pii Operarii. Il fit ses études au collège des jésuites de Naples ; inscrit à l'Oratorio des étudiants fondé par Domenico Cenatempo, des Pii Operarii, il mérita de faire partie de la congrégation secrète qui réunissait les meilleurs des membres de cet oratoire. Après avoir été ordonné prêtre, il entra chez les Pii Operarii, le 10 octobre 1648, sur le conseil d'Antonio de Colellis, un des fondateurs de cette congrégation. Prédicateur brillant, Gisolfo fut nommé directeur du séminaire par le cardinal Ascanio Filomarino, archevêque de Naples, et il assuma cette charge jusqu'à ce que la peste de 1656 ait décimé sa congrégation. Sous son influence, celle-ci refleurit rapidement ; il fut maître des novices, supérieur de diverses maisons et trois fois préposé général. Selon le but de sa congrégation, il participa à de nombreuses missions rurales ; c'est lui qui, le premier à Naples, introduisit la pratique des exercices spirituels prêchés publiquement dans une église, et qui rétablit la congrégation des « dottori, togati e cavalieri », fondée par Colellis, mais éteinte lors de la peste de 1656. Gisolfo mourut le 22 avril 1683 et fut enterré dans l'actuelle église napolitaine de San Nicola alla Carità. Gisolfo édita les biographies édifiantes des deux fondateurs de sa congrégation (Vita del P. D. Antonio de Colellis.., Naples, 1663 ; Vita del P. D. Carlo Carafa.., Naples, 1667), une Instruttione per ben missionare (Naples, 1674, 1717) et un opuscule mis à l'Index le 22 mai 1683, Prodigio di mature virtù nella vita di Nicola de Fusco, fanciullo di tre anni e mesi (Naples, 1682). Son ouvrage plus important est la Guida dei peccatori (t. 1, Naples, 1677 et 1681 ; t. 2, 1680) ; mise à l'Index « donec corrigatur » le 11 mai 1683, après la mort de Gisolfo, la Guida fut corrigée, puis réimprimée plusieurs fois (Rome, 1694 ; Venise, 1711, avec une biographie de Gisolfo). L'auteur, en soixante-dix discours, cherche à conduire le pécheur à la haine du péché sous toutes ses formes en lui montrant ce qu'il lui fait perdre, en particulier l'amitié de Dieu en ce monde...

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