Auteur : Tito ORLANDI.
 
Tome 14 - Colonne 797
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Titre de l'article : SHENOUTE D’ATRIPÉ, archimandrite égyptien, 348 ?-466 ?
Début de l'article :
— Shenoute fut archimandrite du monastère d'Atripé, en Haute-Égypte, près de Sohag, dans la région de Shmin (Panopolis ; en arabe Achmim), appelé aussi Monastère de Shenoute et plus tard Monastère Blanc (Dair al Abiad), nom sous lequel il est encore connu de nos jours. Le titre d'archimandrite signifie que son autorité s'étendait aussi aux filiales, dont plusieurs couvents de femmes. « Shenoute » est la transcription de la forme sahidique (bohairique : Shenouti) ; la forme grecque « Sinouthios » a été transmise en de nombreux mss (cf. infra) ; autres transcriptions modernes : Schenoute, Chenouté, Schnouda (d'après l'arabe), etc. — 1. Sources et histoire de leur étude. — 2. Vie et situation historique. — 3. Œuvre littéraire. — 4. Doctrine et activités.
1. Sources et histoire de leur étude.
— Fait singulier, qui n'a pas encore reçu d'explication satisfaisante, Shenoute n'est mentionné dans aucune source grecque ou latine (bien que certains documents conservés en langues orientales aient été originellement rédigés en grec). Mis à part la Vita Dioscori de Théopiste en syriaque (éd. Nau), tous les renseignements sur sa vie et son oeuvre proviennent d'ouvrages en langue copte, en particulier : écrits de Shenoute lui-même, biographie par son successeur Bésa, oeuvres historico-hagiographiques de la période post-chalcédonienne (fin 5e-début 6e s. : Pseudo-Dioscore, In Macarium ; Vita Abraham archimandritae ; Vita Moysis archimandritae), Historia ecclesiastica, deux inscriptions du Monastère Blanc (éd. Crum). Par suite, tandis que Shenoute restait pour les coptes un personnage de premier plan, il fut entièrement ignoré en Occident jusqu'au début du 19siècle ; alors seulement on eut connaissance de fragments de ses oeuvres et de sa...

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