Auteur : Giuseppe M. BESUTTI.
 
Tome 14 - Colonne 804
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : SHGUANIN (CÉSAR-MARIE), servite 1692-1769.
Début de l'article :
— Né le 11 juin 1692 à Taufers, dans le Münsterthal (Sud-Tyrol), Shguanin prit l'habit des Servites de Marie à Frohnleiten (25 juillet 1713) et il y prononça ses voeux l'année suivante. Il commença ses études au couvent d'Innsbruck, mais, pour des raisons de santé, il fut transféré à Vienne où il fut ordonné prêtre le 19 septembre 1716. En 1719, il est de nouveau à Innsbruck comme professeur de philosophie, puis de théologie, au couvent Saint-Joseph. Son premier ouvrage 805 imprimé date de 1724, puis vinrent d'autres oeuvres consacrées aux problèmes philosophiques, moraux et juridiques et des écrits à caractère ascético-mystique. En 1729, il fut envoyé à Munich comme confesseur des religieuses servites. Là aussi, il continua son activité scientifique ; en tant qu'historien de la province germanique, il fut en correspondance avec l'annaliste de l'Ordre Placido M. Bonfrizieri, de Florence. Au printemps de 1736, se produisirent au monastère des religieuses des phénomènes d'obsession avec prédiction de grands malheurs. Shguanin les considérait comme authentiques alors que d'autres pensaient que tout cela était dû à la faiblesse physique et à l'autosuggestion. Sur l'intervention de l'évêque de Freising, Shguanin quitta la Bavière et retourna à Innsbruck. Puis il partit pour Rome avant même d'en recevoir la permission du Général ; en arrivant dans la ville, il subit la peine prévue : neuf jours de prison conventuelle. Cette difficulté surmontée, le séjour à Rome se prolongea jusqu'à la mort de Shguanin. Ce dernier demanda au pape Clément XII l'envoi de visiteurs impartiaux afin de vérifier ce qui était arrivé au monastère de Munich. Le pape renvoya la question au Saint-Office, auquel l'ex-confesseur remit une relation en 4 volumes (Mysterium universalis Reformationis). Au couvent romain de San Marcello, Shguanin continua sa vie de religieux exemplaire, étudiant et composant divers livres. Il s'engagea dans le ministère pastoral : il fut pénitencier à la Basilique Vaticane, visita les malades, assista les mourants. En 1762, le prieur lui octroya les privilèges des maîtres en théologie. Il mourut saintement, après une longue maladie, le 5 février 1769. Shguanin a publié sur la philosophie, les problèmes de théologie morale...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 6 pages.