Auteur : Ambrogio ALBANO.
 
Tome 14 - Colonne 867
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : SIMLER (JOSEPH), marianiste, 1833-1905.
Début de l'article :
— Né le 21 octobre 1833 à Saint-Hippolyte (Haut-Rhin), Joseph Simler fit profession le 17 septembre 1854 dans la Société de Marie, fondée en 1817 par J.-G. Chaminade (DS, t. 2, col. 454-59). Il en devint supérieur général en 1875 et le resta jusqu'à sa mort en 1905, méritant le titre de « deuxième fondateur ». En effet, les trente années du généralat de Simler virent l'expansion de la Société hors de France : Canada (1880), Afrique (1881), Hawaï (1886), Espagne (1887), Italie (1887), Japon (1887), Chine (1903). A l'intérieur de la Société, il apaisa les remous causés par les « animadversiones » du Vatican au sujet de la composition mixte de la Société ; il réorganisa la structure et la composition des conseils et des chapitres provinciaux et généraux ; il obtint l'approbation définitive des Constitutions (1891) et surtout s'efforça de faire mieux saisir l'esprit de la fondation, le charisme constitutif, et la mission apostolique de la Société de Marie. Simler a laissé un bon nombre d'écrits qu'on peut classer en trois séries. 1) Sa doctrine spirituelle peut être synthétisée dans ces lignes de saint Jean : « Considérez quel amour le Père nous a témoigné de vouloir que nous soyons appelés et que nous soyons en effet enfants de Dieu… Nous savons que, lorsque Jésus-Christ se montrera dans sa gloire, nous serons semblables à lui » (1 Jean 3, 1-4) : sa théologie, sa christologie, son ecclésiologie, sa mariologie découlent de ces perspectives johanniques. A l'amour gratuit de Dieu qui appelle, correspond la grandeur des hommes de Dieu qui, en Jésus-Christ, deviennent semblables à lui. Les principaux écrits qui exposent cette doctrine sont trois circulaires adressées aux Marianistes. L'Instruction sur la confiance filiale en Dieu (1879) rappelle la nécessaire confiance en notre filiation divine par grâce ; la foi est la règle de la confiance et l'abandon en est la marque. La confiance doit aller de l'homme à Dieu comme elle vient de Dieu à l'homme ; la vie religieuse « est la confiance en Dieu justifiée par l'expérimentation » de la pauvreté, de la chasteté et de l'obéissance. Les hommes de Dieu ou quelques considérations sur cette parole : « Esto vir » (1883) : On est homme de Dieu parce...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 3 pages.