Auteur : Ermanno ANCILLI.
 
Tome 14 - Colonne 884
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Titre de l'article : SIMON DE SAINT-PAUL, carme déchaux, 1572-1622.
Début de l'article :
— Originaire de Toscane, Simone di San Paolo naquit à Volterra (Pise) le 15 septembre 1572. Après ses études d'humanités, il s'adonne à la philosophie et prit un doctorat en médecine. A trente ans il entra chez les Carmes déchaux au couvent romain de Santa Maria della Scala, où il fit profession solennelle le 19 mai 1605. Les supérieurs apprécièrent rapidement ses dons d'éducateur spirituel développés à l'école de Giovanni di Gesù Maria (DS, t. 8, col. 576-81). Dès 1609 ils lui donnèrent la responsabilité du noviciat de Crémone, puis de celui de la Scala à Rome (jusqu'en 1617). Élu prieur du couvent de Milan, puis provincial de la province lombarde le 15 avril 1622, Simone mourut peu de mois plus tard, à Milan. Simone laissait quelques petites oeuvres liées à son enseignement de maître des novices, qui sont restées manuscrites, et d'autres qui furent éditées après sa mort sous le titre de Riforma dell'huomo (2 vol., Côme, 1662 ; 1664 ; Venise, 1671 ; Florence, 1695 ; Vérone, 1752) ; l'ouvrage fut traduit en français (Lyon, 1662) et en allemand (Francfort, 1703). La Riforma dell'huomo est divisée en deux livres. Le premier est entièrement centré sur la réforme de l'intelligence. Elle commence par l'exercice de la pureté d'intention dans l'action ; son principal obstacle est l'amour propre qu'il faut vaincre et éliminer (ch. 3-14). L'intelligence est réformée et purifiée par la foi (ch. 16) qui corrige le jugement propre et permet d'entrer dans le dessein de Dieu comme de vivre fidèlement les vertus chrétiennes fondamentales : charité, humilité, obéissance, simplicité, pénitence, etc. (ch. 17-39). Dans les derniers chapitres (41-47), après avoir rappelé l'importance de la connaissance de soi (ch. 40), on traite de la réforme de l'intellect en rapport avec l'oraison. La deuxième partie de l'oeuvre est moins dense que la première. Elle comprend trois traités, une brève instruction et un sententiaire, unis tout au plus par l'identité des destinataires, les carmes déchaux. Le premier traité, Scrutinio spirituale ed esame di spirito, expose en cinq chapitres l'attitude que doivent avoir les religieux envers Dieu (crainte, reconnaissance, louange, abandon, confiance) ; envers les supérieurs...

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