Auteur : Raymond DARRICAU.
Tome 14 - Colonne 941
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Titre de l'article : SISGAUD (CHRISTOPHE AUTHIER DE), fondateur de la congrégation des Prêtres Missionnaires du Saint-Sacrement, évêque, 1609-1667.
Début de l'article :
— Né à Marseille en 1609, moine à Saint-Victor de Marseille, Christophe Authier de Sisgaud se sentit, durant ses études de théologie à Avignon, appelé à suppléer aux insuffisances du clergé. Après son ordination (10 juin 1633), il fonda à Aix avec l'approbation du pape Urbain VIII une maison de mission. Une lettre qu'il adressa à la Propagande le 30 juillet 1642 trace un tableau des résultats qu'il avait alors déjà obtenus.
Sa réputation parvint jusqu'à Paris où le cardinal de Richelieu l'appela en 1638, sur les conseils du P. Joseph du Tremblay, pour qu'il travaille à la réforme du clergé. Il partit avec vingt compagnons, mais ayant appris en chemin le décès du P. Joseph, il revint sur ses pas et s'arrêta à Valence où l'évêque Charles de Gélas de Lebrun lui confia la direction du Séminaire créé depuis peu. En même temps il était chargé de diverses missions par le Saint-Siège.
En 1647 il obtint l'approbation définitive de sa Congrégation des Prêtres du Saint-Sacrement, fondée en 1639 (bulle Altitudod'Innocent X). Nommé par le pape évêque de Bethléem (petit évêché situé près de Clamecy dans le Nivernais et destiné à rappeler celui de Palestine), il fut sacré le 26 novembre 1651 dans l'église romaine de Saint-Jérôme-de-la-Charité. Dès lors sa vie fut consacrée à des missions de confiance (par exemple en vue de la béatification de François de Sales), à des négociations délicates dont il fut chargé par l'Assemblée du Clergé de France et à la réforme du clergé (comme les mois sacerdotaux de Clermont). Parallèlement à cet oeuvre de rénovation pastorale, il composa les règles de sa communauté :
Exordia et instituta congregationis sanctissimi Sacramenti(Grenoble, 1658), ainsi que d'autres ouvrages qui n'ont pas
Traité de la vertu d'obéissance(f. 3), un
Traité du népotisme,
ou de la sainteté de l'estat ecclésiastique(f. 148), un
Traité de l'abandon… pour arriver à la
perfection du pur amour de Dieu(f. 296), des
Conférences ecclésiastiques…,
avec… un catéchisme du très adorable...
[...]
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