Auteur : Christoph SCHÖNBORN.
Tome 14 - Colonne 1066
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Titre de l'article : SOPHRONE DE JÉRUSALEM (SAINT), moine, patriarche de Jérusalem, † 639.
Début de l'article :
— 1.Vie.— 2.
Œuvres. —3.
Spiritualité.
Vie.
Pré spirituelde Jean Moschus, que Sophrone éditera après la mort de celui-ci, est riche en témoignages de l'amitié profonde qui les unissait. « Jean sera pour Sophrone le maître (
didascalos), le Père spirituel (
Pater pneumatikos), son frère et son compagnon (
hetairos)
; il sera son serviteur puisqu'il appelle Sophrone son seigneur ; mais Sophrone est aussi appelé son ‘saint et fidèle enfant', son ‘cher frère dans le Christ'. Sophrone se dénomme lui-même disciple et enfant (
mathètès, pais) de Jean. Autant de titres qui suggèrent la mystérieuse ‘réciprocité' des noms de paternité et de filiation en ce régime de vie pneumatique qui est la marque excellente de la création nouvelle » (Schönborn,
Sophrone…, p. 57). Pendant de longues années, les deux amis passeront par les monastères de Palestine, du Sinaï, de l'Égypte et finalement de Rome, tantôt pour y demeurer un certain temps et même des années durant, tantôt en pèlerins qui ne s'arrêtent que pour recueillir l'expérience des saints hommes et pour la transmettre à la postérité. Pendant un premier séjour en Égypte (environ 578-584), Sophrone semble avoir continué sa formation de « sophiste ». Il fréquente Étienne d'Alexandrie, le commentateur d'Aristote, et d'autres savants alexandrins. Sophrone « renonce au monde » et devient moine de Saint-Théodose en Palestine, monastère auquel appartient déjà Jean Moschus. Bientôt ils...
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