Auteur : Teófilo APARICIO LÓPEZ.
 
Tome 14 - Colonne 1083
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Titre de l'article : SOTO (JEAN DE), osa, 16e-17e siècles.
Début de l'article :
— Juan de Soto est né dans la seconde moitié du 16e siècle à Conde Ansúrez (Valladolid) ; son père était médecin de la reine d'Espagne, qu'il suivit lorsque la cour se déplaça de Valladolid à Madrid (ce qui explique que certains disent que Soto est né à Madrid). Juan entra dans l'ordre de Saint-Augustin et fit profession au couvent San Felipe el Real de Madrid le 28 janvier 1582. Il fit ses études à Salamanque (il y est mentionné en 1586). D'après les indications données par ses ouvrages imprimés, il est « Maestro y predicator mayor » du collège des Augustins d'Alcalá. On ignore la date et le lieu de sa mort. Il a publié : Exposición paraphrástica del Psalterio de David en divers genres de vers (Alcalá de Henares, 1612 ; Madrid, 1779) ; — Compendio de la Suma de Toledo (trad. espagnole, Alcalá, 1613) ; — Alabanças de Dios y de sus Santos (trad. versifiée d'hymnes latines ; Alcalá, 1615) ; — Margaritas preciosas de la Iglesia, La virgen y martyr… Reyna de Escocia (Alcalá, 1617 ; Madrid, 1779, avec le premier ouvrage) ; — Obligaciones de todos los estados y oficios (Alcalá, 1619). — La bibliothèque de l'Angelicum, à Rome, garde le manuscrit d'une Suma de predicadores evangelicos y doctrina espiritual para devotos cristianos, ouvrage en deux parties déjà approuvé en vue de son édition (1617). L'Exposición paraphrástica, dédiée à l'infante Margarita de la Cruz, Clarisse des Descalzas Reales de Madrid, est l'ouvrage le plus intéressant. Le prologue explique l'idée du livre : comme ne manquent pas des commentaires du psautier, l'auteur a confectionné une sorte de chaîne faite d'extraits des meilleurs commentaires des Pères et des auteurs postérieurs (Luis de León, Pedro Malón de Chaide, Alonso de Mendoza et Jeronimo Cantón, tous Augustins) ; il reconnaît qu'à part la mise en vers, bien peu de choses viennent de lui. Le travail est de qualité du point de vue de la langue et de la versification, comme aussi de la fidélité aux auteurs utilisés. J. F. Ossinger, Bibliotheca Augustiniana, Ingolstadt, 1768, p. 862. — N. Antonio, Bibliotheca Hispana nova, t. 1, Madrid, 1783, p. 782....

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