Auteur : Jos ANDRIESSEN.
 
Tome 14 - Colonne 1173
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Titre de l'article : SPITHOLDIUS (EGBERT), prêtre, vers 1549-1627.
Début de l'article :
— En 1594 Egbertus Spitholdius a été nommé pléban (ou curé) et comme tel aussi chanoine du chapitre de la cathédrale à Anvers, et le 23 juin 1595 il prit possession de ces fonctions. D'après les actes du chapitre il était originaire de Zutphen (duché de Gueldre) et licencié en théologie de l'université de Cologne ; comme il est mort à l'âge de 78 ans le 15 avril 1627 (cf. Inscriptions funéraires et monumentales de la province d'Anvers. Arrondissement d'Anvers, t. 1, Anvers, 1856, p. 117 et 171), il est à identifier probablement avec le « Egebertus Zutphaniensis », inscrit en 1174 décembre 1567 à Cologne (cf. Die Matrikel der Universität Köln, Vierter Band 1559-1675, Düsseldorf, 1981, p. 56). A côté de son travail pastoral, sur lequel les informations manquent presque totalement, il eut aussi la charge de censeur de livres, et durant de longues années son nom se rencontre ainsi dans bien des ouvrages publiés alors à Anvers (voir quelques références dans la Bibliotheca Belgica. Bibliographie générale des Pays-Bas, t. 7, Index général par J. De Reuck, Bruxelles, 1975, p. 443). Il est l'auteur de deux ouvrages qui parurent à Anvers chez Plantin : Pia precationum et contemplationum exercitia, tam sub tremendo Missae sacrificio, quam sub diurno et nocturno officiis, homini vere christiano exercenda (1604) et Meditationes in passionem et resurrectionem Iesu Christi, dispositae per hebdomadam (1612). Le premier est un recueil de prières (257 p.) à l'usage des fidèles qui assistent à la messe et qui veulent s'associer aux heures du bréviaire. L'auteur leur présente aussi « Septem oratiunculae de caritate » et « Tres devotae orationes ad impetrandam humilitatem », qui sont d'une sobriété surprenante dans l'expression, le style et le ton, ce qui les rend d'autant plus authentiques et captivantes. On voudrait pouvoir les comparer avec leur pendant néerlandais, édité également en 1604 d'après les anciens bibliographes (ainsi Valerius Andreas, Bibliotheca Belgica, Louvain, 1623, p. 246), mais malheureusement aucun exemplaire de cette édition n'est retrouvé jusqu'ici. Le second ouvrage de 1612 (359 p.) contient des méditations...

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